jeudi 24 octobre 2013

Rehausser son image et celle de son produit

Les publicitaires ont aujourd’hui avec les avancées technologiques tous les outils possible, tel dans le cas de la neuroscience, pour comprendre les consommateurs, leurs comportements. Ils peuvent maintenant contrôler les pensées des gens. Certains ne vont que l’utiliser dans le cadre de publicité social dont la finalité est la protection des citoyens. Ici, une question éthique se posent : Doit-on tous faire pour vendre un produit ? Même mentir, falsifier des résultats ou jouer avec l’inconscient des gens ?
La portée de l’éthique en publicité est grande. Elle a une double fonction. «D’abord, par son langage particulier, qu’elle seule déploie, pour servir des intérêts jugés mercantiles, en utilisant séduction et ambiguïté. Il faut se fixer des limites pour que le boniment ne tombe pas dans la tromperie. Ensuite, parce que dans la publicité, il y a un public, d’où découle la nécessité de respecter ce dernier, de veiller à l’acceptabilité sociale des messages, autre pilier de l’éthique publicitaire.» 

Voici un exemple vexant  de compagnie pour laquelle l’éthique n’est peut-être pas dans les valeurs dominantes. Ce qui le plus révoltant c’est que les acheteurs sont dans l’ignorance…La multinationale anglo-néerlandaise, Unilever, est propriétaire de deux produits pour soins de la personne. Axe, un désodorisant pour le corps et Dove, un savon pour le corps. L’image que Axe projette dans ses publicités est sexiste voire dégradant pour la femme. Et le deuxième produit, Dove, permet à la femme d’être elle-même, d’aider son corps et d’avoir confiance en elle. Problème d’éthique ? Je ne sais pas si le terme est juste. Par contre, une chose est certaine, Unilever veut seulement réaliser du profit.

C’est pourquoi deux instances ont été mises sur pied pour la protéger les consommateurs des publicitaires qui veulent les duper. «Mieux consommer, mieux vivre, telle est la devise de Protégez-Vous, un organisme sans but lucratif indépendant entièrement dédié à l’information et à l’éducation des consommateurs québécois. De plus, c’est une référence crédible et indépendante, Protégez-Vous s'appuie sur une équipe de professionnels qui incarne les valeurs d’indépendance, d’intégrité, d’objectivité, de transparence et de responsabilité sociale de l’organisme.» Le gouvernement a également contribué à la protection du consommateur en créer l’Office de la protection du consommateur. Les missions de l’Office sont :
·       protège les consommateurs et surveille l’application des lois et des règlements sous sa responsabilité;
·       informe collectivement et individuellement les consommateurs, les éduque et reçoit leurs plaintes;
·       favorise la concertation des acteurs du marché de la consommation (consommateurs, commerçants, associations qui les représentent);
·       représente les intérêts des consommateurs auprès d’organismes publics québécois, canadiens et internationaux.

En somme,  pour le consommateur, il est important de s’informer avant d’acheter et pour les publicitaires de bien choisir pour qui vous travaillez et quel sera votre degré de sincérité. L’essentiel c’est de rester authentique.

 Sources :



1 commentaire:

Unknown a dit…

Enfin quelqu'un qui pointe le problème ! Pendant que tout le monde acclame les publicités de Dove, ont oublie qu'il ne s'agit que d'une stratégie. Unilever ne créé pas le Fonds estime de soi Dove seulement pour aider les femmes à prendre confiance en soi et à s'accepter. Il le fait dans le but premier d'attirer la clientèle et de se créer un capital de sympathie. Et ça marche !!

Parce que dans le cas contraire, pourquoi feraient-ils des publicités sexistes pour leur autre produit ? C'est être décousu et non-cohérent avec leur idéologie que de changer de chapeau à chaque fois. Si ont regarde les publicités des deux produits, on nous dit : il faut que vous ressembliez aux femmes dans les publicités de Axe, mais vous êtes belles comme vous êtes, ne changez pas....!

Unilever le sait très bien : puisque les consommateurs ne sont pas au courant (ou très peu) de la dualité des idéologies, il exploite cette voie avec brio en s'adressant d'une part aux femmes, en leur disant qu'elles sont belles, et d'autre part aux hommes, en encourageant leur égo et leur attitude macho.

Comme tu l'as mentionné, il est important de bien s'informer. Je ne sais pas si la faute est à la publicité, à l'entreprise ou au deux, mais malheureusement cette tactique ne se limite pas à Unilever. Donc, avant de clamer haut et fort qu'une entreprise est bonne, juste et morale, une petite recherche ne ferait pas de tort !