mercredi 26 mars 2014

La théorie du gros bon sens


L’éthique peut souvent être perçue comme une question de « gros bon sens ». Du moins, c’est souvent en ce sens qu’on y fait référence. Il existe cependant autant de versions différentes du « gros bon sens » que de gens sur cette terre. Notre histoire personnelle, notre bagage socioculturel, notre entourage, notre pays, etc. nous influence et tintent continuellement notre propre version que l’on se fait du gros bon sens. Une version que nous peaufinons et améliorons tout au long de notre vie. La « Stéphanie » du passée, et la « Stéphanie » du présent auraient probablement des sujets très intéressants à débattre puisque mes expériences personnelles ont modifié ma façon de percevoir la vie et d’interpréter les choses qui se présente à moi.



De façon générale, les débats éthiques sont rarement les conflits les plus faciles à gérer puisqu’ils touchent différentes valeurs, et ce, à des degrés différents. Dans le secteur professionnel, on n’y échappe pas pour autant. En relation publique, tout peut être critiqué et tous mouvements, paroles ou non-dits sont évalués. Il ne faut jamais oublier l’humain derrière toutes nos communications et interventions puisque ce sont des gens qui sont les récepteurs de nos messages. Dans une profession comme celle-ci, où tout est stratégique et calculé, demeurant dans le secteur rationnel, il est difficile de ramener les décisions importantes au véritable débat, soit; les conséquences sur la vie des gens impliqués par nos décisions. S’éloigner des enjeux économiques est essentiel et souvent trop central lors des prises de décisions importantes. 

Dans une réalité professionnelle, nous sommes souvent trop près du conflit pour voir sa problématique. Nos valeurs et celle de l’organisation peuvent souvent sembler les mêmes avec le temps. Cependant, il est bien de garder un pied à l’extérieur de la boite afin de conserver un regard plus objectif sur les décisions prises et les conseils offerts à la haute direction. Quant à moi, l’éthique dans le domaine de la communication se doit d’être une continuelle opposition entre une logique organisationnelle et une logique citoyenne. C’est-à-dire, une logique plus stratégique en lien avec les objectifs concrets de l’organisation quant à ses chiffres d’affaires, mais une logique aussi qui tient compte des incidents et de l’image que l’organisation aura aux yeux du public. Cinq indicateurs demeurent primordiaux lorsque vient le temps dévaluer une entreprise quant à ses actions; la transparence, la fiabilité, l’engagement à long terme de l’entreprise, implication et investissement.



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