L’éthique peut souvent être perçue comme une
question de « gros bon sens ». Du moins, c’est souvent en ce sens
qu’on y fait référence. Il existe cependant autant de versions différentes du
« gros bon sens » que de gens sur cette terre. Notre histoire
personnelle, notre bagage socioculturel, notre entourage, notre pays, etc. nous
influence et tintent continuellement notre propre version que l’on se fait du
gros bon sens. Une version que nous peaufinons et améliorons tout au long de
notre vie. La « Stéphanie » du passée, et la « Stéphanie »
du présent auraient probablement des sujets très intéressants à débattre
puisque mes expériences personnelles ont modifié ma façon de percevoir la vie
et d’interpréter les choses qui se présente à moi.
De façon générale, les débats éthiques sont
rarement les conflits les plus faciles à gérer puisqu’ils touchent différentes
valeurs, et ce, à des degrés différents. Dans le secteur professionnel, on n’y
échappe pas pour autant. En relation publique, tout peut être critiqué et tous
mouvements, paroles ou non-dits sont évalués. Il ne faut jamais oublier
l’humain derrière toutes nos communications et interventions puisque ce sont
des gens qui sont les récepteurs de nos messages. Dans une profession comme
celle-ci, où tout est stratégique et calculé, demeurant dans le secteur
rationnel, il est difficile de ramener les décisions importantes au véritable
débat, soit; les conséquences sur la vie des gens impliqués par nos décisions.
S’éloigner des enjeux économiques est essentiel et souvent trop central lors
des prises de décisions importantes.
Dans une
réalité professionnelle, nous sommes souvent trop près du conflit pour voir sa
problématique. Nos valeurs et celle de l’organisation peuvent souvent sembler
les mêmes avec le temps. Cependant, il est bien de garder un pied à l’extérieur
de la boite afin de conserver un regard plus objectif sur les décisions prises
et les conseils offerts à la haute direction. Quant à moi, l’éthique dans le
domaine de la communication se doit d’être une continuelle opposition entre une
logique organisationnelle et une logique citoyenne. C’est-à-dire, une logique
plus stratégique en lien avec les objectifs concrets de l’organisation quant à
ses chiffres d’affaires, mais une logique aussi qui tient compte des incidents
et de l’image que l’organisation aura aux yeux du public. Cinq indicateurs
demeurent primordiaux lorsque vient le temps dévaluer une entreprise quant à
ses actions; la transparence, la fiabilité, l’engagement à long terme de
l’entreprise, implication et investissement.
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