Scott Parkerest comme un joueur considéré comme étant un
joueur de soutient, c’est-à-dire un joueur jouant non pas pour marquer et faire
de beaux jeux, mais plutôt pour apporté un côté robustesse et d’intimidation.
Pour résumé l’histoire, Bob Hartley aurait forcé Parkerest à
jouer sous peine de l’envoyé dans le club-école de l’équipe, voici les propos
du joueur : «Il m’appelait un –CENSURÉ– et me disait qu’Hersey (le
club-école) serait mon prochain arrêt, une ville où je pourrais humer le parfum
de chocolat à longueur de journée. Je me souviens que je croyais avoir un pied
cassé et il m’a répondu qu’Hersey aimerait beaucoup m’avoir. Personne ne
pouvait remettre le coeur que je mettais à l’ouvrage. Mais j’étais sans cesse
diminué par Hartley. Je n’ai vraiment aucun respect pour cet homme.»
Jusqu’à quel point un entraineur peut abuser de son statut
de pouvoir et obliger un joueur à jouer blessé. Si tel est le cas, il s’agit
clairement d’un geste irrespectueux. Il ne s’agit pas d’une égratignure, mais d’une
cheville fracturée. Le joueur en question est un joueur qui n’abandonnait
jamais et l’entraineur semble avoir abusé de cette qualité. Il a fait paraître le
joueur pour un faible, et ce même s’il était tout le contraire.
Bref, l’ex entraineur des Avalanches du Colorado et
entraineur des Flames de Calgary en ce moment saura, j’espère, tirer des leçons
des accusations qui pèsent contre lui et agir de façon plus éthique dans l’avenir.
Source :
http://blogues.lapresse.ca/lnh/2013/12/03/scott-parker-accuse-bob-hartley/
1 commentaire:
Wow! Épatant de voir jusqu'à quel point le désir de gagner peut surpasser le respect des autres. je dois attendre de voir si les dires de Parker sont véridiques avant de lancer la pierre à Bob Hartley, mais si c'est le cas, ça me fait perdre beaucoup de respect pour l'homme.
Malheureusement, j'ai bien l'impression que, peu importe si ce cas-ci est fondé ou pas, plusieurs cas bien réels sont survenus auparavant. Je pense d'ailleurs à tous les problèmes de commotion cérébrales au cours des dernières décennies. Nombre de joueurs ont senti la pression de leur entraîneur ou de leurs pairs afin de retourner pratiquer leur sport, car il ne démontrait aucune séquelle visible à l'oeil nu de leur blessure à la tête. Seuls eux savaient pertinemment qu'ils n'étaient pas en état de jouer. De peur de passer pour un faible aux yeux des autres, ils ont donc pratiqué à nouveau leur sport sans prendre le repos escompté. Ils en paient chers le prix aujourd'hui, en raison des conséquences irréversibles des coups portés à la tête.
Heureusement, dans les dernières années, des suivis plus méticuleux des médecins d'équipe font en sorte que les joueurs ont des appuis et ces situations diminuent.
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