Depuis quelques mois, on voit beaucoup d’histoires être déterrées du passé de la vie de nos politiciens. Que ce soit de la consommation de drogue à la violence conjugale, lorsque l’on est une figure publique on ne peut pas éviter qu’il y ait des gens qui fouillent notre passé pour y trouver le moindre squelette.
C’est le cas pour la députée caquiste
de Montmorency, Michelyne St-Laurent qui s’est fait accuser d’être impliquée
dans le meurtre de Roger Breton. Madame St-Laurent qui était l’avocate de
Monsieur Breton à l’époque où quelqu’un s’était introduit dans l’appartement de
celui-ci en janvier 1985. Le coupable l’avait ligoté, étouffé et assassiné dans
son lit en laissant son appartement en désordre et en lui prenant son argent.
À l’époque, madame St-Laurent avait été
questionnée par la Sûreté du Québec. Elle avait été dénoncée par un autre de
ses clients, Monsieur André Bull Desbiens. La députée aurait fait part à
Monsieur Desbiens que la victime gardait tout son argent chez lui, qu’il vivait
seul et qu’il était presque toujours saoul. L’avocate aurait alors demandé une
somme d’argent en échange de l’information. Malgré ces informations l’avocate
n’avait pas été accusée dans ce dossier et nie aujourd’hui être de quelque
façon impliquée. Bien que le chef de la CAQ , monsieur François Legault affirme
que toute cette histoire n’affecte pas la confiance qu’il a envers sa députée.
On peut aussi penser à l’ancien chef du
Parti québécois Monsieur André Boisclair qui avait vu son passé de consommation
de drogue apparaître sur la tribune publique ou bien le candidat à la mairie de
Québec David Lemelin qui avait été condamné pour voies de fait il y a une
vingtaine d’années.
En tant que personnages publics, ils
doivent s’attendre à ce que leurs vies privées soient rendues publiques. Les
citoyens qui mettent leur confiance en
eux pour les représenter ont aussi droit de savoir à qui ils ont affaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire