vendredi 7 décembre 2012

Les parasites


J’écris ce billet pour dénoncer un problème scolaire, un bouleversement de notre état psychologique, une épine dans nos nerfs tendus, une contrariété émotionnelle…

Je parle bien sûr des parasites. Vous les connaissez. Vous savez, ces étudiants avec qui vous vous mettez en équipe pour faire un travail de session qui compte pour 30, 40, 50 parfois 60 et même 70 % ? Ces étudiants qui semblent bien sympathiques au début, mais qui se révèlent à être en fait… de véritables cauchemars !

Mais vous vous demandez… comment, seigneur, ont-ils réussi à se rendre jusqu’à l’université. Comment ? Et bien, leur truc : les travaux d’équipe. On se fait tous berner, et ce, chaque année… chaque session pour les plus malchanceux.

En Communication publique, on va se l’avouer et se vanter un peu, le français, on y fait attention.  Les professeurs sont sévères et avec raison. Mais vient le temps où l'on doit choisir des cours complémentaires, hors bac. Les professeurs ne sont pas sévères partout et on s’en rend compte rapidement avec leur politique de français différente… (10 % tout ou plus ?) Certains professeurs vont même dire qu’ils enlèvent des points pour les fautes qu’ils jugent évidentes… ÉVIDENTES ? C’est quoi ça, des fautes évidentes ? Ah oui, les accords du participe passé, la conjugaison des verbes… les accords en genre et en nombre !

Attention, je ne lance aucune pierre aux étudiants qui ont des problèmes de français. Bien écrire, c’est une capacité qui n’est pas donnée à tout le monde. Cependant, si vous connaissez vos faiblesses, arrangez-vous donc pour ne pas faire payer les autres ! Prenez le dictionnaire, ouvrez le Besherelle, consultez le Grevisse… achetez Antidote !!! Demandez à papa ou à maman de vous corriger si vous êtes trop paresseux ! Mais seigneur, pensez aux autres ! (le pronom « vous » employé dans ce paragraphe ne s’adresse pas nécessairement à vous. Vous auriez compris que je m’adressais aux parasites).

C’est une question de bon jugement, surtout au niveau universitaire. On a assez de travaux, pas besoin de refaire et corriger les parties des autres. Je considère que c'est un devoir moral, pour chaque étudiant, de s'assurer de la qualité de son travail. 


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