mardi 4 décembre 2012

détresse, destruction

Le drame survenu à Drummondville, il y a quelques jours, cause de nombreux émois dans la population. C'est parce que ce meurtre infantile vient nous rappeler la détresse de certains parents et le manque d'aide qui leur est offert.

Une Psychiatre, nommée madame Poulin a expliqué, que les idées d'infanticides sont bien plus rependues que nous le croyons. Il y a de nombreux parents qui sont en détresse durant les premières années de vie de leurs enfants. Cependant, l'idée de tuer ses enfants ne vient pas de nulle part. Presque tous les parents qui ont de telles idées noires ne vont pas bien et ont des problèmes psychiques. Parfois c'est par vengeance envers l'autre parent qui a divorcé ou qui l'empêche de voir ses enfants. Bien souvent le parent qui pense à cet acte ou le commet a lui-même des idées suicidaires et décide d'amener ses enfants avec lui.

Je veux en venir au fait que les personnes qui ont le plus besoin d'aide sont laissés à l'écart. Ces gens sont isolés dans leur souffrance et ne vont pas aller vers de l'aide. Il est rare qu'une personne ayant des idées suicidaires, se pointe aux urgences. Il va plutôt se laisser tomber dans un gouffre sans fin qui la mènera à passer à l'acte. La seule façon que ces gens soient hospitalisés c'est par un intermédiaire et pour ce faire, il faut que ces personnes se confient à quelqu'un et c'est loin d'être toujours le cas.

Les cas psychologiques et psychiatriques sont plus difficiles à déceler et c'est pourquoi plusieurs filent entre les doigts des spécialistes. Déjà qu'une mort par suicide est quelque chose de difficile à vivre et de désastreux. Imaginez quand ces personnes entraînent leur enfants avec eux! Il serait judicieux de trouver un système pour vérifier si les personnes diagnostiqués de problèmes psychologiques ont des enfants et qu'elle vie ils ont. Ça permettrait de prendre les mesures nécessaires pour éviter le plus possible la mort d'innocents. Il est certain qu'il y aura toujours des suicides et des infanticides, mais ne devrions nous pas trouver le plus possible des réseaux de soutiens et des procédures pour les éviter?

http://www.lapresse.ca/le-soleil/vivre-ici/societe/201212/03/01-4600362-infanticides-quand-la-detresse-cause-des-idees-noires.php

1 commentaire:

Unknown a dit…

Je suis tout à fait de ton avis Geneviève, à quand une ligne comme Jeunesse J’écoute pour les parents en détresse ? Le phénomène de l’infanticide est de plus en plus présent dans notre société depuis quelques années et il faut que le gouvernement agisse afin de régler ce problème. La DPJ est débordée avec tous les cas répertoriés par les écoles ou les proches. L’organisme manque de temps pour régler les dossiers auxquels il est mandaté donc pas de temps libre pour faire de la prévention ou pour une tournée des familles pour voir l’état des parents et des enfants. Ce n’est pas tout les couples qui prennent les cours prénataux et une infime partie d’entre eux qui savent à qui s’adresser en cas de détresse. Les parents sont vraiment laissés à eux même dans cette expérience ce qui en traumatise plusieurs. Le gouvernement devrait investir plus d’argent pour les détresses psychologiques dans son prochain budget afin de venir en aide à la fois aux enfants maltraités, mais aussi aux parents qui ont besoin d’expliquer leur problème et de faire la part des choses. Il faut impérativement mettre des mesures en place pour résorber les nombreux problèmes de santé mentale de la population du Québec sinon qui sait dans quelle situation extrême nous nous retrouverons ?