Ce petit billet est simple et nous
permettra de réfléchir à quelque chose que nous avons appris dès notre tendre
enfance : le mensonge. Très jeune, on nous dit qu’il n’est pas bien de
mentir et qu’il faut toujours dire la vérité. En vieillissant, on se rend vite
compte qu’il faut parfois mentir pour ne pas se mettre dans l’embarras et cela
casse notre valeur morale acquise. C’est alors qu’on se demande, mais qu’est-ce
qui est bien?
Mentir ou pas ? On connaît tous l’expression :
« ce qu’on ne sait pas ne fait pas mal » et parfois on doit tous avouer
que cette locution à raison d’être.
On reconnaît les politiciens pour être de
bons menteurs. Certains disent même qu’ils ne mentent pas, mais ne disent pas
toute la vérité. Alors qu’elle est la limite entre cacher une partie de la
vérité et mentir carrément? Est-il moins grave de mentir à un inconnu qu’à une
personne qu’on connaît?
Et vous, avez-vous déjà menti ? Ce n'est pas une question sérieuse...
3 commentaires:
Je crois que tout le monde a déjà émis un mensonge, moi inclus. Je pense qu'il ne faut pas juger si rapidement tous les mensonges émis dans ce monde. Par exemple, si on pense aux politiciens, certains peuvent émettre des mensonges sous peur que l'un de leur proche soit agressé dans le cas où des menaces externes sont en jeu. Bien entendu, je crois qu'il existe une solution à tout et que de toute façon, dans ce monde, tout finit par se savoir. Si sur le moment, on juge qu'une vérité apporterait plus de tort que de bien pour un grand nombre de personne et qu'il n'y a pas de graves conséquences, cela peut peut-être être acceptable tout dépendent de la situation. Cependant, je suis généralement d'avis qu'il faut avouer ses torts, peu importe les conséquences. À mon avis, cela dénote de leadership et de sang froid, d'être capable d'assumer en toute transparence ses faits et gestes et de pouvoir s'expliquer dans tous les cas. Bref, je crois qu'on doit à tout prix éviter les mensonges, mais je comprends que parfois ils paraissent comme étant la meilleure issue à un problème.
En relation publique on dit que ne pas dire toute la vérité n'est pas mentir. C'est une stratégie fortement utilisée et qui continuera de l'être. C'est un peu la même chose quant aux causes portées devant les tribunaux. Lorsque les trois enfants ont été tué près de Acton Vale, le père a émis un communiqué disant qu'il s'adresserait aux médias le lendemain ou il n'a fait que dire comment il était anéanti par cette situation. Celui-ci a assurément été conseillé par ses avocats lui demandant de ne rien dire puisqu'il est en cour contre la mère et on le sait, tout ce que nous disons pourra être retenu contre nous!
D'un point de vue plus personnel, qui n'a pas menti à ses parents pour éviter de les décevoir ou encore qui n'a pas affirmé à sa copine qu'elle était merveilleuse une journée où la vie n'était pas facile sur ses traits!! Qui n'a pas détourné la vérité en entrevue afin d'obtenir un poste convoité. Je crois qu'il est nécessaire de mentir dans la vie, particulièrement dans notre société fortement construite sur les apparences.
J'avoue être partagée par vos idées. Je crois en effet comme toi, Jean-François qu'il est difficile, voire impossible de mener une vie dans notre société sans mentir. Seulement, j'ai la naïveté de croire qu'il est possible de réussir sans avoir à développer des qualités en communication mensongère. Je sais, ça semble être un rêve de petite fille, un souhait qui se rapproche innocemment de «la paix dans le monde»… Je sais pourtant qu’en communication, domaine dans lequel je prévois percer, il est utile à bien des moments de contourner la vérité. Les politiciens, entre autres, sont les parfaits exemples de personnes qui manipulent parfaitement le mensonge. Ils jouent avec les mots et finissent souvent des entrevues par de ne pas répondre. Pour ajouter aux propos d’Annie-Claude, je crois que les politiciens vont davantage mentir sur des éléments de parure, plus que des éléments visant à protéger la communauté ou un proche. En effet, je crois qu’ils refusent de divulguer une information qui pourrait les mettre eux dans l’embarras. Je pense que nos dirigeants ont cette mentalité individualisme que promut notre société moderne. Je pense en fait que nous partageons cette façon de pensée. Ça me fait penser à cette citation que l’on m’avait dit au cégep, le nom de l’auteur m’échappe, mais la phrase est porteuse de sens.
«Nous sommes le personnage principal de notre propre film».
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