jeudi 6 décembre 2012

Un illuminé au Couche Tard


 Plusieurs d’entre vous ont surement visionné la vidéo intitulée « Un illuminé au Couche-Tard… » qui montre un jeune homme qui a été filmé dans une succursale Couche Tard de la région de Montréal le 29 novembre 2012. Ce dernier proclame être l’héritier de Sadam Hussein et de plusieurs autres rebelles du monde. Tout au long de son monologue, ce dernier explique les différentes corruptions mondiales par sa seule présence et par ses racines qui ne sont, disons-le, pas toujours claires. Cet homme souffre visiblement de schizophrénie ou d’une maladie mentale quelconque. Ces propos se basent sur certains faits historiques ou actuels, mais ne sont pas cohérents. Il mentionne des personnes connues, avec lesquelles il na visiblement pas été en contact, et qu’il est recherché pour le meurtre de jeunes filles par l’injection d’Arsenic.

Ce pauvre homme est visiblement en détresse. Plusieurs cas de maladies mentales en société, il faut le dire, ne sont pas médicamentés. Le taux de personne en détresse augmente d’année en année. À cet effet, «La dernière enquête Santé Québec (1998) révèle que 20 % de la population québécoise de 15 ans et plus se classe dans la catégorie subissant une détresse psychologique élevée». Seulement le 1/3 des cas consulte un spécialiste à propos de leur problème. Le problème de la santé mentale est donc grandissant et ne se résorbera pas de lui-même. 

Personnellement, en regardant le vidéo, je me questionne à savoir pourquoi de telles personnes en détresse sillonnent encore nos rues en se demandant à quoi sert leur vie. Ces personnes ne sont pas agressives, elles ne sont que quelque peu spéciales par leur commentaire, mais de tels propos pourraient avoir des répercussions importantes sur certaines personnes ou dans certaines situations. Je trouve déplorable que ces personnes ne soient pas suivies par des spécialistes et ne soient pas médicamentées, au besoin, afin de leur offrir une meilleure façon de bien cadrer dans la société. Devrait-on médicamenter ces personnes ? Devrait-on s’assurer qu’un suivi soit effectué auprès de plusieurs personnes dans la société considéré comme « à risque » de maladie mentale ? Quel est le bon cadre à adopter dans de tel cas ? Je vous pose la question ?

En terminant, je l’ai souvent répété durant mes articles précédents, mais je suis vraiment outrée de constater à quel point notre société manque de ressource en santé mentale que ce soit pour les familles en détresse autant les personnes atteintes de maladies mentales. J’espère que le gouvernement saura reconnaître les besoins dans ce milieu et que des mesures seront prises afin de résorber ces problèmes flagrants de notre société, mais qui sont souvent trop mis aux oubliettes.


http://www.youtube.com/watch?v=ipXxTLfDqeI&feature=youtube_gdata_player


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