Eh
oui, un autre article sur la politique québécoise ! Nous sommes en plein dans
ce sujet actuellement avec les élections à venir le 7 avril 2014. J’ai lu
quelques articles sur La Presse lesquels
font fait réfléchir concernant l’éthique des libéraux. Dans ce billet, je
parlerai donc du bilan éthique du gouvernement Charest alors qu’il refait
surface.
Un
article a été publié hier traitant de la Commission Charbonneau. Selon les
sources de La Presse, le caucus
libéral concernant la tenue d’une commission d’enquête « paraîssait uni, mais
derrière les portes closes, des brèches commençaient à apparaître. Même
s'ils ont voté 11 fois à l'Assemblée nationale contre la tenue d'une commission
d'enquête […] certains libéraux pensaient le contraire » (Journet, 2014 :
En ligne). Oppressés par la majorité? Contraints de se conformer aux ordres et
opinions de Jean Charest pour ne pas perdre leur emploi? Selon les
sources de La Presse, le nombre de
libéraux pour la tenue d’une commission d’enquête aurait évolué avec le temps
et que ça aurait fait « boule de neige » pour reprendre l’expression qu’a
déclaré Monsieur Michel Matte en impromptu de presse lors de la
visite de Philippe Couillard dans une cabane à sucre de Portneuf. Ce dernier
n’aurait pas dit regretter d’avoir voté contre sa conscience, mais estime que
la commission d’enquête aurait pu être tenue plus tôt. Il est tout de même
heureux que la commission Charbonneau « soit là parce qu'elle va faire le
ménage, et on va se tourner vers le futur » (Journet, 2014 : En ligne).
Selon
le chef caquiste François Legault, « il y a une éthique un peu élastique du
côté des libéraux » (Journet, 2014 : En ligne). Selon lui, ils étaient
prêts à appuyer M. Tomassi et à appuyer le fait que le Québec n’avait pas
besoin d’une commission d’enquête alors que le ministre du Travail était au
courant des manigances dans le secteur
de la construction. Monsieur a soulevé, selon moi, un point très intéressant
concernant l’éthique. D’après lui, Monsieur Matte, candidat libéral dans
Portneuf, aurait dû défier Jean Charest publiquement puisqu’il était pour la
tenue d’une commission d’enquête et donc contre la position de Jean Charest.
Monsieur Legault estime que Monsieur Matte « a manqué de courage de le dire
publiquement et de démissionner » (Croteau, 2014 : En ligne).
Vous,
si vous aviez étiez dans la situation de Monsieur Matte (et des autres députés
pour la tenue d’une commission d’enquête), auriez-vous gardé le silence et
suivi la position de votre chef libéral ou auriez-vous dit publiquement votre
réelle position (pour) et remis votre démission? Pour ma part, je crois que
c’est un enjeu éthique beaucoup trop important que je suis d’accord à 100% avec
Monsieur Legault. À la place de Monsieur Matte, je ne crois pas que je vivrais
bien et la conscience tranquille si j’avais voté contre une commission
d’enquête que les Québécois demandaient tant, et à savoir que le refus de sa
tenue était en grande partie pour cacher les magouilles de l’industrie de la
construction.
Je
suis curieuse de savoir comment vous auriez réagi à la place de Monsieur Matte.
Et aussi, que pensez-vous de la formation libérale de Monsieur Philippe
Couillard laquelle est composée de 18 anciens ministres du gouvernement Charest?
Sources :
Croteau,
Martin. 2014. « Legault presse Couillard
de se dissocier du bilan “ de merde ” de Charest ». La Presse. En ligne. 24 mars. http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/24/01-4750790-legault-presse-couillard-de-se-dissocier-du-bilan-de-merde-de-charest.php.
Consulté le 24 mars 2014.
Journet,
Paul. 2014. « Des libéraux réclamaient
à Charest une commission d'enquête ». La
Presse. En ligne. 23 mars. http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/23/01-4750528-des-liberaux-reclamaient-a-charest-une-commission-denquete.php.
Consulté le 24 mars 2014.
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