samedi 10 novembre 2012

L'université mène à la dépression?


Nous le savons tous, la vie étudiante n’est pas toujours de tout repos. Une remise par-ci un examen par-là. Et bien, sachez que la Fédération des étudiants de l’Université d’Ottawa (FÉUO) s’inquiète du bien-être des étudiants. Selon eux, la consommation d’antidépresseurs aurait augmenté considérablement.

Cette consommation importante d’antidépresseurs par la population étudiante serait reliée, selon Anne-Marie Roy, vice-présidente aux communications de la FÉUO, à la hausse des droits de scolarité qui augmente sans cesse année après année. Pour ma part, je crois qu’il est évident que les étudiants se sentent stressés quant aux coûts qu’engendre la formation universitaire. Ils doivent, la plupart du temps, prévoir un budget assez gros pour être en mesure de payer leur loyer, leur nourriture, leurs activités, etc.

D’un autre côté, Murray Sang, directeur au Service d’appui au succès scolaire à l’Université d’Ottawa (SASS), croit que l’augmentation de la consommation d’antidépresseurs n’a rien à voir avec la question financière. Selon lui, « l'anxiété et la dépression, ça commence déjà à l'école secondaire. Tu vois des jeunes qui 15-16 ans, c'est déjà commencé. Ils n'ont pas de frais de scolarité » (Radio-Canada, 2012). En ce qui me concerne, je n’avais pas autant de soucis lorsque j’étais à l’école secondaire. La charge de travail était minime et on avait beaucoup de temps libres. À l’université, nous devons combiner vie sociale, travail et étude ce qui n’est pas toujours très évident. D’ailleurs, Philippe Dumonchel, étudiant en sciences de la santé, affirme: « Je comprends vraiment bien les pressions et les difficultés que les gens vont rencontrer. Surtout que les études sont l'hiver, alors tu as la combinaison de l'hiver, la pression sociale et la pression de bien faire tous les cours en même temps » (Radio-Canada, 2012).   

Et vous, sentez-vous cette pression?  

Source:
Radio-Canada. 2012. « Le problème de depression chez les étudiants préoccupe à l’Université d’Ottawa ». En ligne. http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2012/11/09/004-universite-ottawa-depression-reaction.shtml. Consulté le 9 novembre 2012.

2 commentaires:

Unknown a dit…

Oui, évidemment que je ressens cette pression. Et je ne pense pas me tromper en disant que tout le monde en ressent une. Il n’y a pas de secret, il faut trouver ses limites et être capable de prendre du temps pour soi à travers cette tornade d’étude, de travail et vie sociale.

Est-ce que l’argent est l’une des causes de ce stress pour les étudiants? Oui, sans aucun doute. Ceux qui doivent payer de leurs poches et qui ne reçoivent pas de prêts et bourses doivent travailler beaucoup plus que le 15h suggérer pour bien réussir les cours. Parce qu’en effet, certains se retrouvent dans une position difficile en n’ayant pas le droit à des prêts et bourses et leurs parents ne peuvent pas plus les aider parce qu’ils ne gagnent pas assez.

S’il y a une solution, c’est de bien se connaître. Le stress est facile à se développer. Si on connaît bien ses limites et si on balance bien l’école, le travail et la vie sociale, il n’y a pas de raison que l’étudiant ne réussit pas. Pour l’argent, je n’ai pas de solution miracle et je suis d’accord que ça pose problème. Un conseil : n’hésitez pas à vous inscrire à des programmes de bourses hors gouvernement!

Bon succès à tous!

Unknown a dit…

Je crois, tout comme Olivier, que tout le monde ressent cette pression, mais à différentes échelles.

Trouver le temps de combiner cinq cours, en plus d'un emploi pour pouvoir payer les frais d'inscription ainsi que toutes les autres factures (appartement, voiture, etc.), ce n'est pas le problème de tous les étudiants et avouons-le, cela ajoute énormément de stress.

Je fais partie des étudiants qui ne peuvent compter sur l'aide parental, ni sur les prêts et bourse. Disons le, à moins de travailler dans un bar ou un restaurant, où les horaires sont plutôt difficiles dans certains cas, il n'est pas vraiment possible de rentrer dans ses dépenses avec un maigre 15 heures par semaine.

Je suis d'accord avoir toi Olivier que l'on doit connaitre ses limites et savoir où s'arrêter mais en même temps, difficile de le faire sans que des conséquences s'y rattachent.

Bref, savoir jongler avec l'Université et un emploi en conservant une vie sociale normale et saine, ça serait un bon contenu pour un cours optionnel non ? :)