mercredi 21 novembre 2012

Un exercice grandeur nature


L’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales, situé à Bruxelles (Belgique) à été mis à l’épreuve ces 20 et 21 novembre. Les étudiants de l’IHECS on été soumis à un exercice nucléaire de taille. En effet, Cellule de Crise a simulé une catastrophe nucléaire à la centrale de Tihange. Cet exercice a été réalisé dans le but de voir l'efficacité de la communication vers les médias et la population en temps de crise et d’urgence. Cellule de Crise a monté un scénario et travaillait sur le projet depuis plus de deux ans. Mais ce n’est que récemment que les étudiants ont été mis au courant de l’exercice qui les attendait.



En plus des nombreux acteurs officiels, 150 étudiants qui ont participé au projet, chacun avait un rôle bien défini. Le scénario était préparé d’avance mais les étudiants et professeurs recevaient les informations au compte goute. Il fallait donc réagir vite. De nombreux rôles ont été distribués tels que rédacteurs, chroniqueurs, en tv, radio et presse écrite. La section des relations publiques y a même participé. Certains endossaient le rôle de citoyens inquiets, d’autres les relationnistes. Ces derniers ont du gérer la réaction des citoyens par rapport à la situation.

En direct du plateau TV de l'IHECS
L’information devait être transmise en temps réel, de nombreux directs ont été réalisés. La coopération et la coordination étaient donc de mise.  Une plateforme a été créée à cet effet, permettant aux étudiants de poster leurs articles et autres pour alimenter l’information. L’exercice n’avait aucune répercussion sur la population. C’était simplement une simulation, mais les étudiants se sont pris au jeu, durant 36 heures ils étaient sous pression constante. L'implication était grande !

Les étudiants de l’IHECS sont unanimes, cela change des exercices réalisés auparavant. Dans ce cas, tout semblait réel et tout était mis en œuvre pour que la pression soit grande.

Pensez-vous qu’un tel exercice est bénéfique pour un apprentissage de qualité ? 

2 commentaires:

Sophie Marcoux a dit…

Effectivement, je suis convaincue qu’un tel exercice est bénéfique pour des étudiants.
À mon avis, rien de tel que « le terrain » pour nous apprendre les vrais rudiments d’un métier. Je crois en l’école et en ce qu’elle peut nous apprendre, cependant la matière qui nous est enseignée, est bien souvent oubliée une fois qu’elle a été évaluée.

Il est fréquent d’entendre que nous étudions dans un baccalauréat très théorique. L’apprentissage qu’on y fait est intéressant, mais bien des fois la question suivante nous vient en tête « comment cela va me servir dans le futur? ».

C’est pourquoi je crois que l’expérience vécue par les étudiants de l’HIECS est intéressante et pertinente à faire vivre à des étudiant universitaires ne demandant qu’une chose : être prêt pour le marché du travail. Des expériences comme celle-ci permette aux étudiants d’acquérir de la confiance et de l’expérience, ce qui leur sera dès plus bénéfique une fois sur le terrain.

Finalement, malgré le fait que les étudiants ont pu vivre une grande dose de stress, je crois qu’il est moral de leur avoir fait vivre cela. En fait, ce n’est qu’un avant-goût de ce qu’ils pourront vivre dans le domaine des communications.

Anne-Sophie Gobeil a dit…

Je suis d'accord avec vous deux, cet exercice a dû être tout à fait bénéfique et surtout très enrichissant.

Le stress que cette simulation a dû engendrer, à mon avis, ne devait pas être supérieur au stress d'une évaluation ordinaire -si on excepte qu'elle dure exceptionnellement longtemps. À mon avis, la dose de stress ne doit pas être plus grande que sur le marché du travail, où il faudra produire très souvent des contenus de la meilleure qualité possible.

Selon moi, c'est un exercice très formateur qui leur permettra d'être mieux préparé au marché du travail. En plus, travailler en temps réel permet de voir à quoi ressemble le métier concrètement, en étant confronté aux délais de production très courts.

Bref, je ne vois aucun problème moral à leur avoir fait subir cet exercice. En plus, ils étaient parfaitement au courant que ce n'était qu'une simulation, donc le stress était simplement relié au travail à faire et non pas à la situation précise dont ils devaient parler. Si on ne les avait pas informés, on aurait pu se demander si c'était moral ou pas, mais dans la mesure où ils étaient au courant, ça me semble tout à fait justifier de les soumettre à pareil exercice.