jeudi 18 novembre 2010

Droit d'auteur

«Ce personnage c'est ma face, ma création. Je dois la récupérer.» (Claude Robinson, 2010)

Depuis maintenant 14 ans, Claude Robinson lutte contre la maison de production Cinar. J’aimerais vous donner mon point de vu concernant la violation du droit d’auteur.
Il est question de« violation du droit d'auteur que lorsque l'emprunt qui est fait de l'oeuvre porte sur la totalité ou une partie importante de celle-ci.» La notion principale qui est en jeu dans le procès Robinson: quelle partie d'une oeuvre peut être reprise sans que ça ne soit considéré comme du plagiat? (Coudé-Lord, 2010) Cette question est l’élément clé du texte qui suit.

Tout d’abord, « au Canada, la Loi sur le droit d'auteur mentionne qu'on a le droit de copier une idée; ce que l'on ne peut faire, c'est s'approprier l'expression d'une idée. Par exemple, un journaliste peut très bien s'inspirer d'un article pour écrire un texte, sans toutefois recopier mot pour mot l'article en question. Le nouveau texte aura certes des similitudes avec l'«original», mais il comportera aussi des différences.» (Coudé-Lord, 2010)

D'autre part, l'oeuvre doit présenter un certain degré d'originalité. En d'autres termes, elle doit être le fruit du travail de son auteur. Elle ne doit pas avoir été plagiée sur une autre oeuvre et doit avoir nécessité un certain effort de création, de même qu'un minimum de talent, de jugement et de travail. ( Henri Brun)

En avril 2001, une étude concernant l’auteur de Robinson Crusoé a été commandée par la GRC. L'étude de 300 pages conclut que l'oeuvre de Claude Robinson aurait été plagiée par Cinar. Le groupe Quatu'Art a fait la comparaison entre l'oeuvre de Cinar, Robinson Sucroé, et celle de Claude Robinson, Robinson Curiosité. Ce que le groupe en conclut est qu’effectivement «l'idée originale et le synopsis général sont extrêmement ressemblants; les personnages principaux sont aussi extrêmement ressemblants; les décors, les lieux et les accessoires sont très ressemblants; enfin, les thèmes principaux et les intrigues secondaires sont passablement ressemblants.» (Radio-Canada,2009)

La notion principale qui est en jeu dans le procès Robinson: quelle partie d'une oeuvre peut être reprise sans que ça ne soit considéré comme du plagiat? Pierre A. Morin, un des auteurs de l’étude conclut que «près de 70 % du matériel original créé par M. Claude Robinson se retrouve dans Robinson Sucroé de Cinar ».( Radio-Canada,2009) Selon moi, c’est une preuve de violation du droit d’auteur. Seulement la ressemblance entre le personnage principal de la série et M. Claude Robinson est assez remarquable. Le pur hasard ne pourrait en être qu’une simple coïncidence. Cependant, le juge Claude Auclair refusé de prendre en considération l’étude du groupe Quatu'Art en preuve dans la cause civile qui oppose Claude Robinson à la maison de production Cinar. C’est le juge qui conclura s’il est question de plagiat ou non dans ce dossier.

Brun Henri, 2010. Libertés d'expression et de presse; droits à la dignité, l'honneur, la réputation et la vie privée* . [En ligne] http://www.comviz.com.ulaval.ca/module10/10.4_Brun.php, Consulté le 28 mai 2010

Coudé-Lord, Michelle. 2 Avril 2010, «Je continue ma vie de merde» - confie Claude Robinson. [En ligne] http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2010/04/20100402-093049.html Consulté le 28 mai 2010

Radio-Canada, 2009. Robinson contre Cinar: début des plaidoiries. [En ligne] http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/03/09/002-robinson-cinar-plaidoiries_n.shtml, Consulté le 7 juin 2010
http://img.src.ca/2009/01/28/352x198/090128claude-robinson-cinar_6.jpg
http://www.coucoucircus.org/da/images-da/robinsonsucroe.jpg

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