dimanche 14 novembre 2010

COM tout le monde : vos réactions?

Comme Désirée l'a mentionné dans son "post", plusieurs professionnels du domaine des communications, et surtout les étudiants de notre bac., nous diront que les notes importent peu pour avoir un brillant avenir. Le mot clé : l'implication! Pour ma part, j'aurai eu la chance de toucher à quelques implications lors de mon passage universitaire. Toutefois, une chroniqueuse de l'Intercom magazine, Élizabeth Massicoli, dénonce dans l'édition de ce mois-ci la grande sollicitation auprès des étudiants en com. pour s'impliquer.

Si vous l'avez lu, quelles sont vos réactions ?

5 commentaires:

Ariane Desbiens a dit…
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Ariane Desbiens a dit…

Je crois que l'article de l'Intercom Magazine est légitime. La liberté d'expression est là pour que les gens l’utilisent. Il est vrai que lorsqu'on arrive dans le Bacc, nous sommes poussés dans diverses activités et nous ne savons plus où mettre la tête. 


Pourtant, je crois nécessaire d'avoir certains engagements avant de se lancer dans le milieu du travail. En fait, c'est de l'expérience supplémentaire, qu'importe ce que c'est. Que ce soit comme journaliste à l'Intercom, justement, ou chez Préambule, dans les sous-comités ou même comme agent de promotion ou autre à l'extérieur des murs du Casault, c'est de l'expérience de plus que les autres. 



ùPour ce qui est des contacts,et bien, faites ce que vous en voulez, mais avoir des bons contacts dans la vie, ça l'aide. On a souvent entendu ça. Et c'est une bonne façon de se trouver un stage ou un emploi dans le futur.



Je crois donc que ses propos doivent être modérés. Parce que non, pour s'impliquer, ça ne veut pas dire d'être «impliqué dans tout les comités» ou d'être présent à TOUS les mercredis de la Com, ni de connaître tous les futurs employeurs.



Il y a un juste milieu. Il suffit de le trouver.

Alexandre Bougie a dit…

Pour avoir été témoin du grand débat que cet article a pu susciter au sein des étudiants du bac, j'ai été en mesure de me forger une opinion personnelle sur ce texte si dérangeant.
Quelle est la morale de l'éditorial d'Élizabeth Massicoli? Quel est le message clé de son article? La réponse est simple: peut-on vivre notre baccalauréat à notre façon? Sommes-nous obligés de nous mélanger à la vie étudiante et de nous impliquer dans les différents sous-comités? La réponse est évidemment non.

Cependant, ce qui dérange dans son article est la manière dont sont perçus ceux et celles qui aiment s'impliquer et participer à cette vie étudiante. Ces propos créent une certaine division entre les étudiants (ceux qui s'impliquent VS ceux qui ne le font pas). Pourtant, cette séparation n'a aucune raison d'être et n'existe même pas dans notre communauté étudiante. Jamais un étudiant ne doit être caractérisé par son engagement et par sa socialisation. L'implication et la participation à la vie universitaire représentent des sources d'accomplissements PERSONNELLES et non collectives. Il faut savoir faire la distinction...

Étant moi-même très impliqué depuis 2 ans, je n'ai jamais vu d'un mauvais oeil ceux et celles qui participent moins à la vie universitaire. Pour moi, participer à différents projets, activités et party est la manière dont je veux vivre mes 3 années en communications.

Le questionnement de l'étudiante était: puis-je vivre mon baccalauréat à ma façon?
Si ma façon à moi est de m'impliquer le plus possible et qu'elle correspond à ma volonté personnelle, n'ai-je pas la même perception qu'Élizabeth?

Catherine Julien a dit…

Je suis d'accord avec vous deux que ce texte est un bel exemple de liberté d'expression. Je ne crois cependant pas, contrairement à toi chère Ariane, qu'il faut apporter de modération dans les propos d'Élizabeth. C'est avec de tels mots que découlent des réactions comme la nôtre!

Alexandre, je suis d'accord avec toi sur le véritable questionnement d'Élizabeth: est-ce que je peux vivre mon passage universitaire comme bon me semble ? C'est en effet une vision très personnelle de comment se réaliser et s'amuser!

Pier-Ann Mercier a dit…

Étant moi aussi très impliquée, je me suis sentie concernée par les propos du texte. Oui l’implication c’est important, et ce pour plusieurs raisons. Les professionnels nous le disent souvent, c’est avec les contacts en communication que nous allons percer. Mais est-ce que l’implication = être dans un sous comité. Non! Il existe maintes façons de s’impliquer et ce même si ce n’est pas au sein du bacc. Être bénévole dans des événements, faire de la promotion pour un restaurant, assister à des conférences de presse, etc. Chaque année, il y a des étudiants qu’on voit partout tellement ils sont impliqués, et d’autres qui ne font qu’assister aux cours et quittent. Ça ne veut pas dire qu’ils ne s’impliquent pas ou encore qu’ils ne réussiront pas à percer dans le domaine. Au contraire, je pense que chacun décide par lui-même s’il veut s’acquérir de l’expérience ou pas. C’est comme dans n’importe quel domaine. D’ailleurs, le notre, mais si l’on se spécialise en RP, publicité ou journaliste, reste très vaste. Les possibilités de carrières pleuvent. Au bout du compte c’est au goût de chacun. Ce qui m’a déplu dans l’article d’Élizabeth, c’est que je sentais une rancune envers l’implication offerte au sein du bacc. Ce n’est pas parce qu’on accuse des refus, qu’il faut nécessairement dénigrer par la suite. Le seul fait d’écrire dans l’Intercom est une implication en soi. Par contre, cela a été mal exploité. Le texte manquait énormément d’objectivité. J’en conçois que en communication, la liberté d’expression et le fait de communiquer doit être dans nos priorités. L’implication, c’est pour se faire des contacts, avoir du fun et acquérir de l’expérience, pas pour dénigrer les applications dans lesquelles on ne fait pas parti. La communication est un domaine difficile, et je m’attends à recevoir quelques « claques dans face ». Mais je pense que c’est au contraire ce qui nous fait grandir et qui nous pousse à se donner plus encore. Chacun peut vivre son bacc, sa vie comme il l’entend. Je n’approuve juste pas de se faire dire que ce n’est pas la bonne façon. Est-ce que quelqu’un a déjà vraiment déterminé qu’est-ce qui était le mieux à faire ou pas ? Non. C’est à nous d’essayer et de voir qu’est-ce que cela peut nous apporter.