lundi 8 novembre 2010

Les mondes virtuels pour enfants et ados

Le vendredi 8 octobre dernier, dans le quotidien Le Devoir, paraissait un article sur les mondes virtuels pour adolescents, une forme de divertissement très en vogue présentement. Ces mondes virtuels leur permettent de revêtir une toute autre identité, de communiquer et de se promener dans un monde en trois dimensions. Par l'entremise de cette identité numérique, ils peuvent d'autant plus faire l'achat d'accessoires et de vêtements de marques réelles. Où est la limite? Ce qui m'a le plus choquée, c'est de voir à quel point ces mondes ludiques sont créés à des fins commerciales. En effet, ''ce sont des espaces où l'on crée de la valeur émotive chez les jeunes autour de marques et de comportements liés à ces marques et à la consommation''. (Le Devoir, 2010: En ligne).

Pour votre information, la clientèle des préadolescents représente un marché d'une valeur de 50 milliards de dollars annuellement, rien de moins. De plus, cette tranche d'âge influence les dépenses de leurs parents et ce, pour une valeur de 150 milliards de dollars. Une mine d'or pour les entreprises, me direz-vous? (Le Devoir, 2010: En ligne)

Ce qui est le pire, c'est que les mondes virtuels pour les jeunes ont une approche d'une efficacité telle, qu'elle leur permet de contourner les règles d'éthique et d'embarquer les visiteurs dans une relation transactionnelle. (Le Devoir, 2010: En ligne) Ils commencent en offrant un service gratuit, mais pour continuer, il faut payer! Les 9-14 ans seront-ils capables de mettre un réel frein à leur ''vie'' dans ce nouveau monde, lorsque le temps sera venu de payer pour l'achat de biens virtuels? J'en doute.

Selon Anthony Hémond, de l'Union des consommateurs, il s'agit de façons détournées de faire de la publicité ciblant les moins de 12 ans, chose étant interdite au Québec, et de recueillir des informations personnelles sur les jeunes à des fins commerciales. (Le Devoir, 2010: En ligne)

Que pensez-vous de ces pratiques? Les considérez-vous légitimes? De mon côté, je trouve cela inquiétant...

Source :
Deglise, Fabien. 2010. ''Vies d'adultes pour préadolescents''. Le Devoir. 8 octobre. p. A1.


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