Je reviens tranquillement à la maison en cette fin de session
anarchique. Je me fais une liste des trucs qui me reste à faire avant la fin et
j’ai un flash ! Il me reste un texte à écrire sur le blogue ! Ah non ! Mais sur
quoi je vais écrire !?!?! J’arrive chez moi, ouvre la télévision et
BOOOM : Le rapport du Vérificateur général !!
Il est définitivement trop
facile de trouver des exemples sur les manques d’éthique, surtout quand il est
question de fonds publics. On nous rapporte
dans les médias qu’il est maintenant au tour de Charles Lapointe de se
servir des fonds publics comme son compte en banque personnel. Selon le
rapport, l’ancien grand
patron de Tourisme Montréal avait un train de vie princier. Tout y est :
la bonne bouffe, les hôtels de luxe, les voyages et de généreuses primes, en
voulez-vous des dépenses injustifiées ? En voilà ! Bien sûr en plus d’un
salaire bien gras : « Avec un salaire
de 398 300$ par an et des avantages sociaux divers associés à sa fonction, l’ex-PDG
avait des conditions jusqu’à quatre fois supérieures à ses homologues des
autres associations régionales du Québec ». Une somme de 145 000 $ de
réclamation en deux ans, dont pratiquement 40 000$ de repas (qui la majorité
est le l’alcool). Je ne le sais où monsieur Lapointe va souper, mais ce n’est
assurément pas dans les mêmes endroits que moi.
Il est difficile de ne pas se questionner sur la rigueur
des vérifications pour les remboursements. Y a-t-il vraiment des gens
responsables de la vérification des dépenses publiques, pourquoi
rencontrons-nous des situations du genre, qui à mon avis, reviennent beaucoup
trop souvent. Avant de signer du chèque de remboursement pour un repas gastronomique
frôlant le millier de dollars, il n’y a personne qui pose des questions? Je ne
dois pas être la seule qui ne trouve pas cela normal. Bien sûr sans compte les
dépenses qui ont été remboursées en double. Ce genre de situation n’a aucune
raison d’être! Ce qui est le plus désolant, c’est de constater la fréquence à
laquelle on nous rapporte des gaspillages de fonds publics de la sorte. Si on
ne peut pas faire confiance à notre propre gouvernement pour gérer ces fonds,
qui va le faire? Qui a un pouvoir de changer les choses?
Source : http://www.journaldequebec.com/2013/11/27/charles-lapointe-avait-un-train-de-vie-princier
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