dimanche 24 novembre 2013

L’avenir, c’est comme…. GROS!


Cette fin de semaine je suis allée à Montréal, rendre visite à une de mes plus vieilles amies. À la fin de son baccalauréat en actuariat, elle a trouvé du travail à Montréal et a donc décidé d’y déménager avec son copain. Une autre de mes amies a fait le voyage avec moi, impatiente de pouvoir nous retrouvées toutes les trois.

J’ai toujours envié leur situation et je l’envie encore. Elles ont trouvé la personne avec qui elles désirent passer le reste de leur vie, elles ont un travail et une maison. Bref, tout ce que je m’étais promis d’avoir a 25 ans. J’en ai 24 ans aujourd’hui et j’ai l’impression de ne pas savoir grand chose, mais une dont je suis certaine c’est que je n’aurai rien de cela d’ici un an.

Malgré ça, j’ai découvert l’envers du décor cette fin de semaine. J’ai vu mes amies contraintes à un emploi qui ne les satisfait pas, dans une ville qui ne leur plait pas et qui les éloigne des gens qu’elles aiment. Je m’étais toujours imaginé leur vie tellement parfaite. Je sais qu’elles sont heureuses malgré tout, mais elles sont forcées de faire des compromis qui vont à l’encontre de ce qu’elles sont pour accéder à un certain pourcentage de bonheur.

Alors moi, je me demande… Est-il possible d’être pleinement satisfait un jour? On se fixe des objectifs, des buts, mais est-ce que ça vaut vraiment la peine? On fait tellement d’efforts pour atteindre un certain idéal, mais lorsque cet idéal est atteint, on veut autre chose. C’est un cercle vicieux qui n’en finit pas de finir et c’est épuisant.

Malgré tout, cette fin de semaine j’ai retrouvé mes amies du primaire et je me suis rappelé les personnes que nous étions dans le temps. Lorsqu’on était «jeunes». Et ça m’a fait du bien. J’ai trouvé ça beau qu’ensemble on retrouve ce qu’on était et l’endroit d’où on est parties. Ce n’est peut-être pas tant de regarder au loin et essayer de tracer sa route, mais plutôt de se rappeler par quel chemin on est arrivées qui nous guidera réellement. Je crois que c’est comme ça qu’on devrait prendre nos décisions. En se rappelant toujours qui on est et non pas qui on voudrait être, parce que cette personne là, elle n’existe pas.



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