Lundi dernier, soit le 28 octobre 2013, on
apprenait que le Parti québécois n’avait pas l’intention d’adopter un code
d’éthique. La question est, devrait-il en adopter un qui leur est propre?
L’instauration d’un code d’éthique a, en fait,
été proposée par le chef libéral, monsieur Philippe Couillard. C’est samedi, le
26 octobre que monsieur Couillard invitait non seulement le Parti québécois,
mais tous les partis, à enchâsser un tout nouveau code d’éthique et un code de
déontologiques. À la suite des propos du chef libéral, madame Marois a souligné
qu’il ne semble pas nécessaire pour le parti de se doter de ce genre de code,
puisque tous les membres suivent des règles strictes qui concernent l’éthique
des députés et des membres du Parti québécois. De ce fait, monsieur Couillard a
répondu que si le Parti québécois n’avait pas l’intention d’adopter un tel
code, c’est par peur de « perdre des amis ». À la blague, madame
Marois a rétorqué : « Si adopter un code d’éthique nous fait perdre
des amis, c’est parce qu’on a de très mauvais amis. »
Il est vrai qu’adopter ou non un code d’éthique
est à la discrétion du parti ou de toutes autres organisations. Si le Parti
québécois juge que les règles sont bien établies et que celles-ci sont bien respectées,
il est vrai qu’il est inutile de perdre son temps à établir un code d’éthique
et un code de déontologie, car cet exercice peut être long. Par contre, s’il
advenait qu’ils dérogent de ces règles il faudrait absolument prendre le temps
d’établir les règles et les valeurs au sein du Parti.
Personnellement, je pense que l’exercice
pourrait être intéressant pour tous les partis. En politique comme dans tous
autres domaines, il est important de ce prémunir d’éventuels évènements fâcheux
en établissant certaines consignes, car comme on le sait certains scandales
peuvent éclabousser la réputation de toutes organisations. Comme d’ailleurs
cela a été le cas avec le Parti libéral dans la Commission Charbonneau. Par
contre, il est plus noble de faire cet exercice avant qu’un scandale éclate au grand
jour, au lieu de tenter de redorer son blason avec un code d’éthique. Comme dit
l’adage il vaut mieux prévenir que guérir.
Source : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2013/10/28/003-marois-parti-quebecois-code-ethique.shtml
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