lundi 11 novembre 2013

Petit Papa Noël

Au plaisir de certains et au malheur d'autres, la neige vient de faire son apparition. Ma première idée fut de retourner me coucher quand j'ai vu ce lit blanc, n'étant pas un grand amateur de l'hiver. Après avoir roulé ma première balle de neige, le plaisir hivernal s'était déjà dissipé, quand soudain l'esprit de Noël a envahi mon corps. Sortons le sapin me suis-je dit! En syntonisant la chaîne Galaxie qui ne diffuse que de la musique du temps des fêtes, j'ai inévitablement commencé à penser aux cadeaux. Étant aussi généreux qu'amateur de sports hivernaux, je pense déjà à comment faire pour que ça ne me coûte pas trop cher.

Tout ça pour dire qu'aux États-Unis, la saison de magasinage débute avec le Black Friday, le vendredi qui suit la fête de Thanksgiving. On pourrait aussi surnommer cette journée ainsi: la journée que les Américains virent fous et écrasent des gens pour avoir les plus beaux spéciaux chez Wal Mart. En 2012, nos voisins du Sud ont dépensé 11,2 milliards de dollars uniquement durant cette journée. La plupart des magasins ouvrent à minuit et offrent des rabais alléchants aux consommateurs qui font presqu'une nuit blanche pour en profiter. Toujours en 2012, si j'avais su plus tôt qu'Abercrombie & Fitch offrait 50% sur tout en magasin, c'est sans hésiter que j'aurais conduit jusqu'à Burlington, au Vermont, pour aller dépenser ma dernière paye. Mais bon.

Peut-on parler de surconsommation? Je crois que oui! Je trouve cet événement déplorable (même si j'y participerai avec joie). Ça favorise tellement l'amour des objets matériels plus que tout. Les gens se ruent sur la dernière console de jeux vidéos et se battent pour avoir la dernière qui reste sur la tablette. Est-ce que les gens sont en train de perdre le vrai esprit de Noël où la joie et la fraternité devraient dominer?

Et ce n'est pas fini. Depuis 2005, le Cyber Monday bat son plein durant la même période de l'année. Vous aurez compris que c'est le même principe que le Black Friday, mais sur les achats en ligne. Je ne crois vraiment pas que c'était ce que le Père Noël voulait quand il a inventé Noël... Bref, serions-nous encore capables de passer le temps des fêtes sans dépenses des sommes astronomiques en cadeaux et autres futilités?

1 commentaire:

Unknown a dit…

Monsieur Rousseau,
Vos interventions sont, plus pertinentes les unes que les autres. Peut-être n'êtes vous pas généreux de votre matériel, mais vous l'êtes de votre pensée!
Je trouve aussi que la fête de Noel est simplement une occasion de dépenser sans compter!
Toutefois, encore une fois selon moi, si c'est le prix à payer (et c'est le cas de le dire, pour se réunir avec les gens qui sont important pour nous et d'apprendre à penser aux autres avant soi-même, alors pourquoi pas?
Si on attend que chacun décide de lui même de faire quelque chose pour les autres et de prendre du temps pour les siens, peut-être ne verrons nous jamais ce jour arriver.

Je lance des questions comme ça en espérant démarrer un débat enrichissant.