Aujourd’hui, un article
paru dans La Presse laissait savoir que 280 juifs hassidiques ultraorthodoxes
avaient fui le Québec en pleine nuit, pour s’installer en Ontario. Parmi
ceux-ci, on comptait environ 130 enfants et 150 adultes. Les membres du groupe
expliquèrent qu’ils tentaient principalement de fuir l’incompréhension dont
faisait preuve la Direction de la protection de la jeunesse à leur égard. Il
s’agit d’une communauté très controversée au sein de la population. En effet,
les garçons doivent fréquenter des écoles spéciales et les filles font l’école
à la maison. Dès l’âge de 10 ans, elles doivent porter des vêtements noirs et
amples qui ne laissent paraitre que leurs visages. Une fois passé l’âge de 16
ans, elles sont mariées très jeunes à des hommes qu’elles ne choisissent
pas.
Dans l’article publié par
La Presse, on note que les policiers de la Sûreté du Québec ont regardé les bus
partir dans la nuit de lundi sans intervenir, puisque, disent-ils, il n’y avait
rien d’illégal dans un tel geste. Les membres de la communauté défendent leur
façon de vivre et d’élever leurs enfants sous le principe de la démocratie. Je
suis d’accord que, dans notre société, des gens choisissent les valeurs et les
croyances auxquelles ils adhèrent, et qu’ils se permettent de les transmettre à leurs enfants… mais non
pas de les imposer. Lorsque la
liberté des enfants est compromise et que les valeurs communes du Québec sont
menacées, peut-on fermer les yeux ? Jusqu’où le droit à liberté auquel
s’accroche notre société s’applique-t-il ?
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