jeudi 14 novembre 2013

L'industrie de la fourrure en Chine


J’ai lu un article dans le Toronto Star sur le marché de la fourrure en Chine. C’est la ville de Shangcun, à 100 kilomètres au sud de Beijing, qui produit plus de 60 % de la fourrure du pays. Sachant qu’il n’y a pas vraiment de lois sur la cruauté envers les animaux, je vous épargne la façon dont le marché est organisé. Comme avec plusieurs produits, la Chine est devenue le plus grand exportateur de fourrure au monde. On utilise principalement le pelage de renard, de vison et de raton laveur. Cependant, la demande est grande vu les coûts très bas. Le pays s’est donc tourné vers la fourrure des chats et des chiens. Dans les marchés plus ruraux du pays, il est normal de pouvoir acheter de la viande de ces animaux domestiques. En effet, le chien est utilisé pour assaisonner des bols de nouilles instantanées. On a donc décidé d’utiliser la fourrure des animaux abattus. 

Je suis d’accord qu’il y a des différences culturelles entre la Chine et le Canada et qu’il ne faut pas nécessairement s’alarmer de ce constat. Cependant, selon Industry Canada, 60 % de la fourrure qui est importée au pays provient de la Chine. De plus, le Canada n’a aucune restriction concernant l’importation de fourrure, sauf pour les espèces en voie d’extinction. Nos voisins du sud, les États-Unis, ont quant à eux instauré des lois bannissant l’importation de fourrure de chiens et de chat. Comme ce type de fourrure se retrouve souvent sur des vêtements ou des accessoires à bas prix, les États-Unis ont décidé de resserrer leur loi en 2010 en obligeant que tous les articles soient identifiés, même ceux en dessous de 150 $, avec le pays et l’animal d’où provient la fourrure. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais personnellement je frissonne à l’idée d’avoir un article comportant de la fourrure de chien ou de chat dans ma garde-robe!

Voici le lien de l'article complet: http://www.thestar.com/news/world/2012/06/30/how_canada_gets_dog_and_cat_fur_from_china.html
Avis aux coeurs sensibles et amoureux des animaux, abstenez-vous de visionner la vidéo.
 

2 commentaires:

EricTanguay a dit…

Je suis d’accord avec toi. Malheureusement, le marché de la fourrure est un marché très lucratif, et dans la grande majorité des cas, c’est fait de façon barbare envers les animaux. D’ailleurs, 85 % de la fourrure des bêtes proviennent des industries de fourrures. Ces dernières, à conditions plus qu’atroces, se retrouvent pour la plupart en Chine. Les animaux sont détenus et même empilés dans des cages barbelées pendant leurs vies entières. Ils ne peuvent pratiquement pas bouger. Souvent, ils deviennent fous, s’automutilent et vont même jusqu’à manger les autres animaux qui sont dans la même cage qu’eux. L’accumulation d’urine et d’excréments dans leurs cages entraîne plusieurs problèmes de santé comme des brulements aux yeux et d’autres problèmes aux poumons.

Les méthodes d’extraction de la fourrure sont faites de façon à pouvoir retirer le maximum de profit et elles sont à en faire vomir. Souvent, l’homme prend l’animal par les pattes ou le bas du corps et il se donne un élan pour frapper la tête de l’animal, à répétition, sur un morceau de bois ou une clôture. De cette façon, l’animal devient abasourdi. Ensuite, l’humain commence l’extraction de la fourrure à vif chez l’animal. Une fois que ce dernier n’a plus de fourrure, il est lancé un peu plus loin. Il est toujours en vie! On le laisse mourir là. Je crois que tout le monde devrait visionner la vidéo que je vais mettre en lien pour être sensibilisé à cela.

Le marché de la fourrure ne devrait tout simplement pas être encouragé. Que ce soit un chien, un chat ou un renard, ils ne méritent pas de mourir comme cela. Si vous tenez absolument à acheter de la fourrure, achetez-en de la synthétique. C’est exactement comme de la vraie!

Lien pour la vidéo : http://www.peta.org/tv/videos/featured/69724478001.aspx
Cœurs sensibles s’abstenir. C’est assez graphique et intense.

Unknown a dit…

Personnellement, je ne suis pas contre le principe d'utiliser de la fourrure d'animaux pour les vêtements. Cependant, je suis tout à fait d'accord avec mes deux collègues de classe qui condamnent la maltraitance dont font preuve les animaux dont proviennent ces fourrures. Les conditions de vie que décrit Éric sont tout simplement inacceptables !
Là où je suis plus ou moins en accord avec Anne-Frédérique, c'est lorsqu'elle dit « personnellement je frissonne à l’idée d’avoir un article comportant de la fourrure de chien ou de chat dans ma garde-robe ». Je ne crois pas qu'il soit pire d'avoir un manteau avec de la fourrure de chien qu'un manteau avec de la fourrure de loup, qui n'en est pas si éloigné... Même chose entre la fourrure de chat et celle de lynx ! Je dirais même que dans le cas de la Chine, il est plus sain de privilégier la fourrure de chat et de chien à celle d'autres animaux plus exotiques. En effet, ces animaux sont déjà utilisés comme source d'alimentation, aussi bien ne pas gaspiller la fourrure.
Selon moi, c'est là qu'est l'enjeu éthique. Il ne s'agit pas tellement de l'animal de provenance de la dite fourrure. Le problème, c'est plutôt lorsqu'un animal est tué exclusivement pour sa fourrure. Pour moi, tuer un animal n'est pas nécessairement mauvais, ce qui peut l'être, c'est dans la façon de le faire et dans l'utilisation qu'on en fait ensuite. Je trouve que s'il est nécessaire d'abattre un animal, il est important de ne pas gaspiller.
Évidemment, il n'est pas toujours possible d'utiliser exclusivement de la fourrure provenant d'animaux traités convenablement et qui ne sont pas tués que pour leur fourrure. C'est pourquoi, obliger l'industrie à étiqueter les fourrures pour divulguer les informations de provenance pourrait faire partie de la solution. Mais aussi, encourager la production de fourrures synthétiques. Il est aussi possible d'encourager des entreprises comme Harricana, qui recyclent les vieilles fourrures, pour leur donner une 2e vie.