vendredi 29 novembre 2013

La science, le transhumanisme et l’éthique

Dans le cadre du cours d’éthique de la communication publique, nous avons dû nous pencher sur un enjeu éthique. L’enjeu de mon équipe fut la biologie synthétique. C’est donc avec intérêt que j’ai lu un article parlant de ce sujet.

L’article, paru dans le journal français La Croix, fut rédigé par un professeur émérite d’éthique médicale qui est aussi un ancien ministre de la Santé. Son questionnement était clair; où mettre la limite éthique entre « l’homme réparé » et « l’homme augmenté »? Pour Jean-François Mattei, il n’a aucun doute quant aux bienfaits des avancées scientifiques, mais son principal bémol est la notion de performance qui vient s’ajouter à certains courants de pensée que l’on voit poindre comme le transhumanisme.

Pour autant, certains courants de pensée comme le transhumanisme entendent augmenter les performances de l’homme jusqu’à le transformer, notamment en utilisant des prothèses, pour en faire un être hybride (un cyborg), voire un robot. Ce faisant, à l’avenir, la notion d’humanité pourrait changer. Les valeurs qui font l’humanité de l’homme – la dignité, le respect de la vie – seraient remplacées par la recherche de la performance.

À l’inverse Jean-Michel Besnier, professeur à l’Université Paris Sorbone, ajoute que le questionnement de monsieur Mattei est un peu exagéré. Au contraire, si l’homme pouvait se doter de telle technologie cela pourrait rendre la vie de celui-ci plus simple. Ce qui serait bénéfique pour l’être humain.

Comme nous l’avons constaté lors de la création de l’affiche, le transhumanisme, la biologie synthétique sont des sujets qui suscitent plusieurs questionnements. J’ai pu constater à la lecture des dossiers qu’il y a de nombreux avantages. Malheureusement une question reste sans réponse. Jusqu’où peut-on aller sur le plan éthique? Personnellement, je pense que l’on doit bénéficier de toutes les innovations et de toutes les avancées que nous offre la science. Par contre, je pense aussi qu’il y a certaines limites à ne pas franchir. Pourtant, il apparaît que cette situation n’est ni toute blanche ni toute noire. La réponse est peut-être tout simplement dans le contrôle des limites de la science. Qu’elles sont nos valeurs en tant que société? Jusqu’où permettons-nous d’aller? Voilà des questions très intéressantes qui méritent réflexion, car après tout il s’agit de bien-être et de la santé de l’être humain.


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