Dans le cadre du cours d’éthique de la
communication publique, nous avons dû nous pencher sur un enjeu éthique.
L’enjeu de mon équipe fut la biologie synthétique. C’est donc avec intérêt que
j’ai lu un article parlant de ce sujet.
L’article, paru dans le journal français La Croix, fut rédigé par un professeur
émérite d’éthique médicale qui est aussi un ancien ministre de la Santé. Son
questionnement était clair; où mettre la limite éthique entre « l’homme
réparé » et « l’homme augmenté »? Pour Jean-François Mattei, il
n’a aucun doute quant aux bienfaits des avancées scientifiques, mais son principal
bémol est la notion de performance qui vient s’ajouter à certains courants de
pensée que l’on voit poindre comme le transhumanisme.
Pour autant, certains courants de pensée comme le transhumanisme entendent
augmenter les performances de l’homme jusqu’à le transformer, notamment en
utilisant des prothèses, pour en faire un être hybride (un cyborg), voire un
robot. Ce faisant, à l’avenir, la notion d’humanité pourrait changer. Les
valeurs qui font l’humanité de l’homme – la dignité, le respect de la vie –
seraient remplacées par la recherche de la performance.
À l’inverse Jean-Michel Besnier, professeur à l’Université Paris Sorbone,
ajoute que le questionnement de monsieur Mattei est un peu exagéré. Au
contraire, si l’homme pouvait se doter de telle technologie cela pourrait
rendre la vie de celui-ci plus simple. Ce qui serait bénéfique pour l’être
humain.
Comme nous l’avons constaté lors de la création
de l’affiche, le transhumanisme, la biologie synthétique sont des sujets qui
suscitent plusieurs questionnements. J’ai pu constater à la lecture des
dossiers qu’il y a de nombreux avantages. Malheureusement une question reste
sans réponse. Jusqu’où peut-on aller sur le plan éthique? Personnellement, je
pense que l’on doit bénéficier de toutes les innovations et de toutes les
avancées que nous offre la science. Par contre, je pense aussi qu’il y a certaines
limites à ne pas franchir. Pourtant, il apparaît que cette situation n’est ni toute
blanche ni toute noire. La réponse est peut-être tout simplement dans le
contrôle des limites de la science. Qu’elles sont nos valeurs en tant que
société? Jusqu’où permettons-nous d’aller? Voilà des questions très
intéressantes qui méritent réflexion, car après tout il s’agit de bien-être et
de la santé de l’être humain.
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