L’exposé sur le ghostwriting qui a récemment été présenté en classe m’a beaucoup surprise. En effet, je ne connaissais pas ce qu’était le ghostwriting et je suis restée bouche bée d’entendre que des compagnies pharmaceutiques se servaient de cette pratique à leur avantage. En plus de m’ouvrir les yeux sur le manque d’intégrité de cette industrie, cet exposé m’a permis de comprendre un événement qui s’est passé à la clinique médicale de St-Étienne.
En 2009, mon médecin de famille m’avait prescrit le Depo-Provera, un contraceptif par injection. En un mois seulement, j’ai pris près de 40 livres. Je me suis donc rendue très vite à la clinique médicale afin de comprendre ce qui se passait. Ce jour-là, mon médecin de famille était absent. J’ai donc rencontré un autre médecin. Ce dernier s’est affolé lorsque je lui ai appris qu’on m’avait prescrit le Depo-Provera. Selon lui, ce médicament était reconnu pour ses nombreux impacts négatifs sur la santé des femmes. Il m’a donc conseillé d’arrêter sur-le-champ l’utilisation de ce médicament.
En 2000, la Fédération du Québec pour le planning des naissances a publié une brochure sur les risques et les effets secondaires liés au Depo-Provera (Viger, 2006 : en ligne). De son côté, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada a publié un rapport dans lequel il est indiqué que ce médicament risque de provoquer de la dépression et de la fatigue chez les femmes (Viger, 2006 : en ligne). D’ailleurs, en allant voir sur le Net, il est facile de trouver une multitude d’études défavorable de ce médicament. Pourtant, mon médecin m’a prescrit ce médicament en 2009.
Comment se fait-il que le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec n’interdise pas ce médicament? Pourquoi mon médecin m’a prescrit ce type de contraceptif alors qu’il était parfaitement au courant des risques? Mon histoire démontre bien ce que nos collègues dénonçaient dans leur exposé : il y a un problème dans notre système de santé.
Et vous, avez-vous déjà vécu un cas semblable?
Source : Viger, Raymond. 2010. Depo-Provera: effets nocifs.
En ligne. Url :
http://raymondviger.wordpress.com/2010/04/12/protection-consommateur-depo-provera-effets-nocifs/.
Consulté le 26 octobre 2013.
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