Jeudi passé le 14 novembre, 7 navires
américains et le porte-avions George
Washington sont arrivés sur le territoire philippien et ils sont enfin un
espoir pour les sinistrés. Les conditions de secours sont tout de même réfractaires
et lentes. La catastrophe qui est arrivée le 9 novembre et depuis les secours
apportés sont difficiles en raison des pillages auprès de la population qui est
affamée.
Les principaux matériaux acheminés sont des
tentes, des vivres et du matériel médical, par contre étant donné la situation
les personnes interviewées qui viennent en aide affirment qu’il manquera de
ressources. Les victimes sont dans un état de survie et surtout affectées par
la perte d’un membre de leur famille et des amis. Beaucoup cherchent la
nourriture et leur famille. Le problème résiste surtout dans la superficie du
territoire beaucoup de petites îles sont coupées de tout. De plus, les routes
posent problèmes, car les nombreux débris empêchent la circulation. Il manque
beaucoup de bateaux, des avions et des camions, afin de distribuer les vivres
sur tout le territoire y compris les îles. Environ 9,5 millions de personnes
ont été affectées par cet ouragan et 400 000 personnes sont déplacées à l’intérieure
de la zone avec 1400 centres d’accueil. Le Programme alimentaire mondial envoie
par avion 44 tonnes de biscuits à haute teneur énergétique et 2000 tonnes de
riz, par contre ces ressources ne seront pas suffisantes. Déjà 2 millions de
dollars ont été débloqués pour acheter les premiers secours, cependant d’autres
contributions devront être livrées.
La question que je me pose est sur la
surveillance des vivres, dont la nourriture. Deux personnes interviewées
affirment qu’il y a beaucoup de pillages et de vol de nourriture, mais que
cette réaction est compréhensible en raison de la situation. Pourquoi devrait-on
surveiller la nourriture quand les gens sont en famine? Je trouve cette action
contradictoire malgré le fait que je comprends que les gens doivent tous vouloir
se jeter sur la nourriture. Je pense malgré tout qu’une autre façon devrait
être mise en place plutôt que de mettre sous surveillance militaire la nourriture
apportée par l’aide-humanitaire.
Les gens pourraient par exemple faire la
fille dans les centres d’accueil pour être nourris. Imposer de la surveillance
militaire pour de la nourriture qui doit être distribuée devient inhumain pour
toutes ses victimes qui demandent simplement de l’aide. La surveillance
militaire devient une barrière pour toutes les victimes des Philippines en
voyant des militaires surveiller des tonnes de nourritures il est certain que
les victimes vont se révolter. Une autre manœuvre devrait faire preuve de non-violence
dans une telle situation.
Sources
RFI. « Une
course contre la montre s’engage aux Philippines ». En ligne. http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20131111-typhon-haiyan-philippines-crise-humanitaire-alimentaire-elisabeth-byrs
Le Point.fr. « Philippines : « Le typhon Haiyan, au moins comparable
au tsunami de 2004 ». En ligne. http://www.lepoint.fr/monde/philippines-le-typhon-haiyan-au-moins-comparable-au-tsunami-de-2004-15-11-2013-1757591_24.php
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