vendredi 22 novembre 2013

La lentille de la propagande nazie : l’outil d’information du peuple


La propagande noire utilisée par Adolf Hitler, m’a permis de comprendre les raisons pour lesquelles les Allemands ont accepté les atrocités faites au peuple juif. Ce type de propagande diffuse de fausses informations pour manipuler les destinataires afin de les convaincre. Les outils d’information, dont par exemple, le cinéma, la presse écrite, la radio, les affiches et l’éducation de la jeunesse hitlérienne convergeaient tous. Il n’y avait pas de diversité de l’information qui aurait permis une connaissance approfondie de l’actualité et, à cet effet, une variété d’opinions. Les Allemands n’avaient aucun autre moyen de s’informer sur l’actualité. Mal informé, le peuple n’a pu se façonner un esprit critique en fonction de la réalité de la Deuxième Guerre mondiale. Ainsi, il était à la merci de ce que le régime nazi voulait leur dire et leur apprendre. La connaissance du peuple allemand se faisait à travers la lentille de la propagande. L’instaurateur de la dictature totalitaire est alors parvenu à changer les mentalités d’un peuple en entier. La propagande d’Hitler a endormi la population allemande avec des messages simples et répétés sans cesse. Selon le dictateur, les masses sont stupides. Hitler avait compris que la force ne suffisait pas, il était primordial de manipuler les esprits. De plus, la minorité plus avertie qui osait défier l’autorité ne faisait pas long feu. Les nazis s’empressaient de les faire taire. À cet effet, la crainte d’être assassiné en a dissuadé plusieurs.

L’intelligence, la connaissance approfondie de la conscience humaine et la folie d’Hitler ont aidé ce dictateur à faire croire à sa nation qu’elle était supérieure à toutes les autres. Il va même jusqu’à rendre le meurtre de 6 millions de Juifs dérisoire. Avec le temps, il immisce dans la conscience des Allemands l’idée que les Juifs ont moins de valeur que les animaux. Ils sont comme des cafards, des coquerelles. Le peuple allemand a donc fini par se convaincre : après tout, pourquoi éprouver un moindre remord à écraser un parasite ? C’est horrible de voir à quel point l’humain peut être manipulé… Malheureusement, encore aujourd’hui, nous ne sommes pas à l’abri de la manipulation faite par la propagande. Les divers types de propagande sont encore utilisés aujourd’hui et même enseignés dans les cégeps et les universités parmi les techniques de communication. Notre société est construite sur une idéologie démocratique à laquelle prône la mentalité que tout être humain a le droit à la parole. Cette multiplication des opinions développée en raison de la diversité grandissante de l’information diffusée empêchera, je l’espère, qu’une atrocité, tel l’Holocauste, soit commise à nouveau. Je mise fortement sur notre intelligence et notre connaissance acquise au fil des années. Ne donnons à aucun dirigeant le contrôle absolu sur notre conscience, de même que sur notre vie.

1 commentaire:

Olivier T. a dit…

La propagande nazie lors de la Deuxième Guerre mondiale, m’a fait remarqué quelques ressemblances dans la manipulation des médias avec le fameux empire de Quebecor de M. Pierre Karl Péladeau. Le contrôle des médias (presse, radio, cinéma, affiche) par les Nazis n’est pas si différent de la concentration des médias de plus en plus importante au Québec par Quebecor. Péladeau est à la tête d'un des plus grands empires de communication. Les diverses filiales de Québecor œuvrent tant dans les secteurs de l'imprimerie, de la télévision, du livre, des télécommunications, de la distribution, de la presse écrite, du disque et de l’internet. Il faut être aveugle pour ne pas voir que Quebecor contrôle la majeure partie de la production et de la diffusion culturelles au Québec, c’est-à-dire, des grands quotidiens et hebdomadaires régionaux au Canada, des magazines au Québec, des maisons d'édition et le plus important éditeur scolaire, Éditions CEC inc, des stations de télé régionales et stations affiliées et les magasins Archambault.

Dans la majorité de leurs médias, on remarque une généralisation de l'information spectacle et du sensationnalisme, et une hypermédiatisation de supposés forgeurs d'opinion dont l'analyse
se réduit au « gros bon sens », à des propos homophobes, racistes et misogynes.