La propagande noire utilisée par
Adolf Hitler, m’a permis de comprendre les raisons pour lesquelles les
Allemands ont accepté les atrocités faites au peuple juif. Ce type de propagande diffuse
de fausses informations pour manipuler les destinataires afin de les
convaincre. Les outils d’information, dont par exemple, le cinéma, la
presse écrite, la radio, les affiches et l’éducation de la jeunesse hitlérienne
convergeaient tous. Il n’y avait pas de diversité de
l’information qui aurait permis une connaissance approfondie de l’actualité et,
à cet effet, une variété d’opinions. Les Allemands n’avaient aucun autre moyen
de s’informer sur l’actualité. Mal informé, le peuple n’a pu se façonner un
esprit critique en fonction de la réalité de la Deuxième Guerre mondiale.
Ainsi, il était à la merci de ce que le régime nazi voulait leur dire et leur
apprendre. La connaissance du peuple allemand se faisait à travers la lentille
de la propagande. L’instaurateur
de la dictature totalitaire est alors parvenu à changer les mentalités d’un
peuple en entier. La propagande d’Hitler a endormi la
population allemande avec des messages simples et répétés sans cesse. Selon le
dictateur, les masses sont stupides. Hitler avait compris que la force ne suffisait pas, il était
primordial de manipuler les esprits. De plus, la
minorité plus avertie qui osait défier l’autorité ne faisait pas long feu. Les
nazis s’empressaient de les faire taire. À cet effet, la crainte d’être
assassiné en a dissuadé plusieurs.
L’intelligence,
la connaissance approfondie de la conscience humaine et la folie d’Hitler ont
aidé ce dictateur à faire croire à sa nation qu’elle était supérieure à toutes
les autres. Il va même jusqu’à rendre le meurtre de 6 millions de Juifs
dérisoire. Avec le temps, il immisce dans la conscience des Allemands l’idée
que les Juifs ont moins de valeur que les animaux. Ils sont comme des cafards,
des coquerelles. Le peuple allemand a donc fini par se convaincre : après
tout, pourquoi éprouver un moindre remord à écraser un parasite ? C’est
horrible de voir à quel point l’humain peut être manipulé… Malheureusement,
encore aujourd’hui, nous ne sommes pas à l’abri de la manipulation faite par la
propagande. Les divers types de propagande sont encore utilisés aujourd’hui et
même enseignés dans les cégeps et les universités parmi les techniques de
communication. Notre société est construite sur une idéologie démocratique à
laquelle prône la mentalité que tout être humain a le droit à la parole. Cette
multiplication des opinions développée en raison de la diversité grandissante
de l’information diffusée empêchera, je l’espère, qu’une atrocité, tel
l’Holocauste, soit commise à nouveau. Je mise fortement sur notre intelligence
et notre connaissance acquise au fil des années. Ne donnons à aucun dirigeant
le contrôle absolu sur notre conscience, de même que sur notre vie.
1 commentaire:
La propagande nazie lors de la Deuxième Guerre mondiale, m’a fait remarqué quelques ressemblances dans la manipulation des médias avec le fameux empire de Quebecor de M. Pierre Karl Péladeau. Le contrôle des médias (presse, radio, cinéma, affiche) par les Nazis n’est pas si différent de la concentration des médias de plus en plus importante au Québec par Quebecor. Péladeau est à la tête d'un des plus grands empires de communication. Les diverses filiales de Québecor œuvrent tant dans les secteurs de l'imprimerie, de la télévision, du livre, des télécommunications, de la distribution, de la presse écrite, du disque et de l’internet. Il faut être aveugle pour ne pas voir que Quebecor contrôle la majeure partie de la production et de la diffusion culturelles au Québec, c’est-à-dire, des grands quotidiens et hebdomadaires régionaux au Canada, des magazines au Québec, des maisons d'édition et le plus important éditeur scolaire, Éditions CEC inc, des stations de télé régionales et stations affiliées et les magasins Archambault.
Dans la majorité de leurs médias, on remarque une généralisation de l'information spectacle et du sensationnalisme, et une hypermédiatisation de supposés forgeurs d'opinion dont l'analyse
se réduit au « gros bon sens », à des propos homophobes, racistes et misogynes.
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