samedi 2 novembre 2013

Le shopping, une thérapie



Faire du shopping est-il devenu une thérapie spirituelle et sociale? Bien des chercheurs commencent à se tourner vers ce nouveau concept qu'est la consothérapie. D'ailleurs, selon Nicolas Riou, un auteur et spécialiste de la société de consommation : « La consommation devient une véritable thérapie et ses nouvelles motivations sont d’ordre psychologique. Les objets nous rassurent ou nous consolent, les marques nous offrent de la reconnaissance sociale et nous aident à construire notre identité. » (Riou, 2011 : en ligne) Le fait de magasiner avec une personne permet de la connaître davantage. Cet un acte de socialisation lorsque nous sommes accompagnés de d'autres personnes. Magasiner est devenue une activité commune pour bien des gens. De plus, les centre commerciaux offre maintenant beaucoup d'options pour accompagner le consommateurs et pour l'aider à se sentir bien.

Nous le savons tous, s'acheter quelque chose de nouveau fait du bien et remonte le moral. Travaillant moi-même dans un magasin de vêtements, je peux affirmer qu'il y a plusieurs personnes, en particulier des femmes, qui entrent dans des magasins et qui achètent des produits seulement pour se sentir bien. De plus, se sentir bien a un effet positif sur le moral. Enfin, bien souvent, dans un magasin, on peut entendre d'une cliente dire : « J'ai des nouveaux vêtements, je suis contente !  »  Cette phrase qui revient souvent montre que la consommation est devenue une thérapie pour bien des gens.

Riou, Nicolas. 2011. Marketing Anatomy. En ligne. http://librairie.immateriel.fr/fr/read_book/9782212544381/9782212470109_ch06 Consulté le 1 novembre 2013

4 commentaires:

kathlavertu a dit…

Ton article a quand même piqué ma curiosité et je suis allée fouiller un peur afin de trouver des informations sur le sujet. J'ai été étonné de constater que le magasinage boulimique, comme il le nomme, est considéré comme un problème au même titre que la toxicomanie et l'alcoolisme. Une recherche faite par L'Association coopérative d'économie familiale (ACEF) Rive-Sud. un organisme à but non lucratif d'aide, d'éducation et d'intervention dans les domaines du budget, de l'endettement et de la consommation, a fait ressortir quelques grandes lignes sur le sujet. L'ACEF défini le magasinage boulimique comme étant: «des acheteuses compulsives dont on connaît depuis peu le malaise psychologique qui les pousse à surconsommer sans frein et sans plaisir». Il ne faut pas penser qu'il s'agit d'une tendance typiquement féminine, les tendances varient cependant d'un sexe à l,autre: «Nous sommes toutes un peu, beaucoup, victimes du matraquage publicitaire et de l’incitation constante à acheter». Pour les femmes, le magasinage se présente comme étant un antidote à l'anxiété. Ce problème est malheureusement souvent pris à la légère et peut avoir les conséquences très graves sur la vie des consommatrices.
Il existe aujourd'hui des thérapies pour venir en aide aux gens victimes de ce problème et certaines sont offertes par l'ACEF. L’intervention à plus court terme consiste essentiellement à contrôler le comportement compulsif en tentant de comprendre les circonstances qui l’occasionnent pour ensuite explorer les différentes façons d'agir autrement. Dans certains cas, on doit remonter jusqu'à la tendre enfance pour trouver la source réelle du problème. En plus des thérapies, l'ACEF offre des services de planification budgétaire pour contrer le problème.

kathlavertu a dit…

Ton article a quand même piqué ma curiosité et je suis allée fouiller un peur afin de trouver des informations sur le sujet. J'ai été étonné de constater que le magasinage boulimique, comme il le nomme, est considéré comme un problème au même titre que la toxicomanie et l'alcoolisme. Une recherche faite par L'Association coopérative d'économie familiale (ACEF) Rive-Sud. un organisme à but non lucratif d'aide, d'éducation et d'intervention dans les domaines du budget, de l'endettement et de la consommation, a fait ressortir quelques grandes lignes sur le sujet. L'ACEF défini le magasinage boulimique comme étant: «des acheteuses compulsives dont on connaît depuis peu le malaise psychologique qui les pousse à surconsommer sans frein et sans plaisir». Il ne faut pas penser qu'il s'agit d'une tendance typiquement féminine, les tendances varient cependant d'un sexe à l,autre: «Nous sommes toutes un peu, beaucoup, victimes du matraquage publicitaire et de l’incitation constante à acheter». Pour les femmes, le magasinage se présente comme étant un antidote à l'anxiété. Ce problème est malheureusement souvent pris à la légère et peut avoir les conséquences très graves sur la vie des consommatrices.
Il existe aujourd'hui des thérapies pour venir en aide aux gens victimes de ce problème et certaines sont offertes par l'ACEF. L’intervention à plus court terme consiste essentiellement à contrôler le comportement compulsif en tentant de comprendre les circonstances qui l’occasionnent pour ensuite explorer les différentes façons d'agir autrement. Dans certains cas, on doit remonter jusqu'à la tendre enfance pour trouver la source réelle du problème. En plus des thérapies, l'ACEF offre des services de planification budgétaire pour contrer le problème.

Unknown a dit…

Comme le commentaire précédent l’a très bien expliqué, le magasinage émotionnel peut être un problème majeur pour plusieurs personnes en particulier pour les femmes. Cette pratique qu’on qualifie de «retail therapy» est très courante. D’un point de vue plus personnel, étant une femme qui adore magasiner, lorsque je me sens moins bien et que j’ai besoin de prendre de l’air, le centre d’achat est l’une de mes destinations préférées. Par contre, je ne vais pas dépenser 500 $ juste pour le plaisir lorsque je ne me sens pas bien. Pour moi, juste le fait de sortir de la maison me fait du bien. En fait, je fais surtout du lèche-vitrine, car je n’aime pas jeter mon argent par les fenêtres. Lorsque je décide d’aller magasiner pour me changer les idées, je laisse ma carte de crédit à la maison et je pars avec un montant d’argent comptant que je me fixe à l’avance. Ce truc fonctionne, car bien souvent je reviens les mains vide! Je pense que comme beaucoup de choses dans la vie, il suffit de se fixer des limites que l’on respecte.

Unknown a dit…

Trycia Bernard, comme tu es raisonnable! Laisser ta carte de crédit à la maison et te fixer un montant d'argent sont de très bonnes idées pour ne pas faire de folies. Pour ma part, magasiner lorsque je ne me sens pas bien est effectivement une bonne thérapie. Par contre, je tâche de ne pas suivre cette forme de thérapie trop souvent! Je me raisonne en me disant que tout ce que j'achète aujourd'hui, je l'aurai sans doute oublié dans deux semaines, lorsque j'aurai porté tous mes vêtements, mes bijoux, mes chaussures, et essayé tous mes produits de beauté. Les biens de consommation répondent à un besoin à court terme, ils sont éphémères. Se procurer de nouveaux biens ne fait qu'intensifier le désir de s'en acheter d'autres. C'est un cercle vicieux. Ce qui est, selon moi, le plus raisonnable est de se fixer un budget réaliste, de se gâter lorsqu'on considère qu'on le mérite et de s'acheter les biens dont on a réellement besoin. Ainsi, on appréciera davantage nos trouvailles. Faire le ménage de notre garde-robe une à deux fois par année est également très utile. C'est souvent à ce moment-là qu'on se rend compte à quel point on a de beaux morceaux qu'on ne porte plus par oubli. Bref, je crois que l’important est de reconnaître ce qu’on a, de l’apprécier, et de bien gérer son argent pour éviter les mauvaises surprises.