mardi 19 octobre 2010

Les pastiches

La créativité en publicité est particulièrement exigeante. Pratiquement tout a déjà été fait, et le reste le sera d’un moment à l’autre. On doit aussi être le premier à sortir une idée X, particulièrement depuis l’arrivée d’Internet.

Une ambiguïté subsiste : où se trouve la limite entre inspiration et plagiat? Trois cas de campagne télé ont tiré mon attention sur le sujet. Je n’ai pas enquêté à savoir s’il y avait eu une entente entre le client et/ou l’agence et l’artiste… La mode est définitivement à s'accaparer les tendances populaires du 2.0 de l'heure.

Primo, les obligations d’épargnes du Canada (malheureusement, je n'ai pas trouvé de vidéo sur le web...). Dans ce spot, on voit en animation des bons d'épargnes qui se transforment en oeuvre d'origami. Or, le tout ressemble énormément à ce que fait avec des dollars américains l'artiste Won Park.

Secundo, le cas de Gaz Métro qui a un spot en animation image par image où l'on suit l'évolution d'une flamme bleue tracée à la craie sur des murs de brique. Or, le graffiteur italien Blu, icône du street-art est particulièrement reconnu pour ce genre d'animations faites à la peinture.

Tertio, ArcelorMittal a littéralement engagé dans sa publicité télé l'artiste Ilana Yahav (qui fait habituellement du Sand animation) pour animer du minerai de fer. Or, c'est notamment l'apparition de Kseniya Simonova à la version ukrainienne du Talent à revendre qui a popularisé ici cette pratique.

En fin de compte, ce genre de publicité rend-elle service aux artiques en quesiton ?

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