Un récent article que j’ai pu lire a retenu mon
attention. Cet article soulève le scandale qu’a provoqué un photographie qui a
paru dans un journal mensuel, et dans lequel l’on y voit une femme voilée suivi
des mots : « Choc visuel et stupeur au marché aux puces de
Ste-Foy ». Si le contenu du reportage accompagnant la photographie n’a
rien qui pourrait soulever la haine ou le mépris à l’égard des immigrants,
l’article en question a tout de même fait l’objet de protestations qui ont mené
à une poursuite qui a couté 150 000$.
Ce qui est dérangeant avec la photo publiée par le
journal est qu’elle n’est pas d’intérêt public, alors pourquoi donc la publier?
Il est pourtant bien dit dans les divers codes de déontologie du journalisme
que toute information publiée par le journalisme doit être d’intérêt public,
sans quoi il faut s’abstenir de la publier. Comme il fut soulevé dans le cours
sur le professionnalisme, il est parfois difficile de faire la différence entre
curiosité publique et intérêt public, et certes, le journaliste est souvent
tenté de tendre vers la curiosité publique, car les gens sont curieux et cela
fait vendre les exemplaires de journaux, on le sait bien.
Mais avouons que l’article était déplacé. On n’aurait
pas publié une photographie de la dame si celle-ci n’était pas voilée. Tout
cela alimente le mépris à l’égard des immigrants, selon moi. Qu’en pensez-vous?
Bourque, François. 2014. "Niqab à Québec: la face cachée d'un procès". En ligne. http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201401/29/01-4733777-niqab-a-quebec-la-face-cachee-dun-proces.php Consulté le 20 février 2014.
Bourque, François. 2014. "Niqab à Québec: la face cachée d'un procès". En ligne. http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201401/29/01-4733777-niqab-a-quebec-la-face-cachee-dun-proces.php Consulté le 20 février 2014.
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