mercredi 19 février 2014

La déontologie des magazines à potins!

J’adore les revues à potins et les sites internet culturels qui parlent du star-système québécois et américain. Je sais que ce genre de journalisme n’est vraiment pas prisé par le milieu et dans le cas que je souhaite vous présentez, je comprends pourquoi.


Un média dont je tairai le nom a affirmé dans un article que le couple québécois composé de Mariloup Wolfe et de Guillaume Lemay-Thivierge s’était séparé. Après seulement quelques minutes, une avalanche de commentaires et de partages sur le sujet fusillaient de partout sur les réseaux sociaux. Quelques jours plus tard, Guillaume Lemay-Thivierge a écrit une lettre, afin de désamorcer la nouvelle qui s’avérait n’être qu’une rumeur. Je peux comprendre que cette nouvelle soit sans intérêt pour certain, mais la question n’est pas là. Ce qui est grave dans l’histoire est qu’aucun média n’avait contacté le couple ou les agents de ces derniers, afin d’avoir la version des faits des principaux concernés. Les journalistes n’avaient pas vérifié les faits qu’ils avançaient.


Nous apprenons souvent dans nos cours de journalisme à quel point l’information que nous transmettons au public doit être véridique. On nous répète sans cesse que nous devons toujours vérifier que les faits que nous avançons sont vrais. Ce qui me fâche est que ce genre d’action salit ce style journalistique. J’ai l’impression que nous ne sommes pas pris au sérieux si nous tentons une carrière dans ce genre de milieu. Ce n’est pas parce que nous parlons de vedettes et de cinéma que nous ne devons pas faire attention au code de déontologie du journalisme. Je pense que même si ce genre d’histoires est davantage du divertissement que de l’intérêt public, les journalistes se doivent tout de même de prendre la nouvelle au sérieux et de faire le maximum de recherches, afin de donner la bonne version des faits aux lecteurs.

1 commentaire:

Karine a dit…

Je suis entièrement d’accord avec toi. Il y eu en effet un temps où le journalisme était pratiqué différemment, avec davantage de rigueur, pourrait-on dire. Maintenant, les choses ont changées. Car la compétition est plus féroce : il y a tant d’entreprises de presses de nos jours, et ces dernières tentent tant bien que mal de retenir l’attention du plus grand nombre d’auditeurs possible, au détriment de règles déontologiques de la pression (tel que toute information diffusée doit être véridique. Les entreprises pensent au profit, et elles savent également très bien que ce qui fait vendre, c’est le spectacle. Celui qui a la nouvelle la plus croustillante, au détriment de celui qui possèderait une information plus banale, mais davantage d’intérêt public. Car dans l’époque dans laquelle l’on vit, une foule de médias existent et le public est de plus en plus fragmenté, les entreprises de presse doivent donc trouver un moyen de captiver son public. Le journaliste n’a pour ainsi dire, pas d’autre choix que de suivre ces nouvelles règles s’il veut que les gens s’intéressent à son média.