En tant que professionnel des communications, nous devons agir avec jugement et discernement. Avec l’avènement des médias sociaux, une simple phrase, un simple mot dit de travers de la part d’un dirigeant d’une compagnie peut vite se propager de manière virale. Des exemples de mauvaises communications abondent dans les médias.
Récemment, un scandale éclaboussait l’entreprise canadienne spécialisée dans les vêtements de sport. Lululemon. Son président fondateur, Chip Wilson, a fait l’erreur de rétorquer, à propos de la question de la transparence de certains des vêtements fabriqués par l’entreprise, que ces derniers « ne fonctionnent pas pour certains types de silhouette chez les femmes ». Quelques jours plus tard, une pétition circulait déjà sur le Web dénonçant l’attitude du président, qui, dans une vidéo pour répondre à cette dernière il s’excuse, mais rétorque qu’il n’a pas changé d’avis à propos de ce qu’il a dit de ces vêtements. Le président a finalement été renvoyé à la suite des évènements.
Selon moi, tout cela a été bien loin avec le congédiement du président fondateur de l’entreprise, mais est en exemple qui met en garde les communicateurs au sein d’autres entreprises. Car le professionnel en communications a de lourdes responsabilités et s’il fait une erreur, c’est toute la profession qui en est affectée, d’où l’importance de se soucier de ce qu’on dit. Qu’auriez-vous fait, vous, auriez-vous aussi congédié Chip Wilson suite à son comportement?
Riendeau, Marielyne. 2013. "Lululemon dans l'eau chaude". En ligne. http://rep2100.wordpress.com/2013/11/22/lululemon-dans-leau-chaude/ Consulté le 20 février 2014.
2 commentaires:
En lisant votre article, ce cas m'a fait penser au scandale de Abercrombie and Fitch, l'an passé. En allant lire votre source, j'ai vu que son auteur a fait le même constat. Pourquoi dénigrer une certaine partie de la population ainsi ? Est-ce qu'une marque vendra réellement moins de vêtements en raison qu'on les retrouve sur des silhouettes de taille plus ? Même si la réponse était oui (ce dont je doute fort!), je crois que ce n'est pas valable de se rabaisser à un tel niveau. Venant d'une compagnie comme Lululemon, c'est très décevant. Je trouve ça d'autant plus ironique, étant donné que c'est une marque de sport. La marque devrait donc - en principe - se concentrer à véhiculer des messages positifs sur l'apparence, au lieu de dénigrer certains types de silhouettes.
Étant moi-même une adepte des «leggings» de sport et de yoga, je témoigne que la majorité de ces produits deviennent plus ou moins transparents lorsque l'on bouge avec, et ce, peu importe la taille de la personne. J'ai notamment essayé les marques Nike, Lululemon et Under Armour (pour ne pas les nommer) et c'est toujours le même problème.
Je crois donc que le commentaire de Chip Wilson était gratuit et peu informé. C'est ce genre de commentaire méprisant qui contribue à projeter une image de soi négative aux femmes, peu importe la taille et le poids de celles-ci.
J'aurais sans aucun doute congédié ce professionnel des communications, qui semble ne pas saisir la portée de ses mots. Je crois qu'il ne faut pas prendre à la légère de tels commentaires, qui ont non seulement des conséquences certaines sur l'image d'une marque, mais surtout sur l'image de soi de ses consommatrices.
Le monde des communications est sans aucun doute un des univers les plus pervers... de par son effet papillon. La célèbre question « Un simple battement d'ailes d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde ? » s'applique dans ce cas-ci.
Je ne veux pas me prononcer sur l'entreprise qu'est Lululemon, ni même sur la qualité de ses vêtements sports (marque que plusieurs d'entre nous utilisent) puisque je ne crois pas que ce soit le point ici mais je suis contente que l'on se questionne sur ces gens dans l'ombre qui ont une responsabilité professionnelle beaucoup trop grande et qui, à ce que je sache, possède un code d'éthique professionnelle pour la protection du public.
Qu'est-il arrivé pour que l'on n'envisage pas l'utilisation de celui-ci? Encore une fois, a-t-on eu peur? Le professionnel en communication doit rendre des comptes et ce, comme tout professionnel. Alternative? changer d'emploi ou de domaine d'étude. Le monde est féroce... vous avez un grand pouvoir en 2014 avec tous ces médias sociaux et médium divers ... donc il faut assumer la tornade que vous déclenchez!
L'affaire de Lululemon est sans contredit un exemple flagrant du manque de professionnalisme et j'espère, tout comme vous, que cet exemple servira!
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