Ce besoin de rallier nos gestes à des valeurs à
un code de déontologie pour nous justifier par rapport à nous-mêmes me fascine.
C’est tout aussi intrigant puisque cette réalité ne date pas d’hier et s’est
créée de par elle-même. C’est donc dire que l’homme, pour vive pleinement à
besoin de barrière (éthique) pour se sentir protéger. Protéger dans un monde
libre. Mais alors, ne faisons-nous pas face à un non-sens? Nous limitons nos
actions et analysons nos réactions en fonction d’un code socialement approuvé
en société. C’est donc dire qu’une force extérieure à notre volonté personnelle
nous contrôle à petite ou grande échelle. Outre ce contrôle exercé
individuellement, des lois, traités et même des déclarations universelles ont
été créés dans la même optique; assurer une homogénéité dans les actions et
interventions des intervenants lors d’incidents à grandeur mondiale. L’élaboration
de la notion de crime contre l’humanité n’est qu’un exemple de déclinaison de
cette force à l’œuvre. Comprenez-moi bien, je ne suis pas contre cette forme de
présence du pouvoir et je crois que personne ne pourrait réellement s’opposer à
des chartes qui protègent les droits individuels de l’homme ou contre des
crimes à aussi grande ampleur. Cependant, la présence de telles ententes
témoigne automatiquement d’un impact plus minime sur la vie des gens au
quotidien. Est-ce correct? Est-ce socialement accepté? Des situations ou ce que
j’ai envie et ce que je dois faire en tant qu’individu est constamment en
opposition et en continuellement compromis afin de trouver un terrain d’entente
dans la conscience personnelle de chacun.
Je trouve fascinant que tous un et chacun aillent
le souci de ce regard extérieur et attentif de ce que ce « Big Brother eye » peut bien penser
de nos faits et gestes. Cet intérêt de faire les bonnes choses en lien avec nos
valeurs personnelles m’intrigue d’un oeil plus culturel. D’où est né ce besoin?
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