Nous serrons de plus en plus nombreux sur terre et de plus en plus
nous verrons des pays adopter des politiques de « l’enfant unique ». Cela
pourra peut-être un jour s’appliquer à nous ou à nos enfants. La politique de
l’enfant unique est pour l’instant appliquée qu’en Chine, mais elle pourrait
s’étendre d’en d’autres pays où la population devient trop nombreuse.
Cette politique est un peu compliquée, mais en bref elle mentionne
que les couples n’ont le droit de n’avoir qu’un enfant. Les seules exceptions
sont pour les parents étant eux mêmes enfants uniques ainsi que les minorités
éthiques chinoises. Cette politique encourage donc de nombreux avortements, infanticides
et de don d’enfant à l’adoption. De façon générale, les garçons sont gardés au
profit des filles (d’où la pénurie de femmes en Chine) et des enfants
handicapés (mental et physique).
Pourtant, c’est en parlant avec des Chinois que je me suis rendu
compte que ces politiques de réglaient pas le problème. En fait, de nombreuses
familles (généralement à la campagne) ont plusieurs enfants. Cependant, ces
derniers ne peuvent être déclarés à l’État chinois. Ils ne peuvent donc ni
aller à l’école ni aller à l’hôpital. Ils ne pourront jamais se marier, voter
avoir un travail…
Qu’est-ce qui est éthique dans cette loi? Le gouvernement tente de
mettre un terme à la fulgurante augmentation démographique chinoise, mais cela
engendre peut-être beaucoup plus de problèmes que d’avantages. Pourtant, de
nombreux pays seront de plus en plus tentés d’appliquer ces politiques
démographiques.
De nombreux pays appliquent déjà ou pensent appliquer un politique
de « two-child policy », notamment Hong Kong, le Vietnam,
l’Indonésie, les Philippines et même le Royaume-Uni.
Personnellement, je suis préoccupée par cette situation. Bien sûr,
l’augmentation démographique mondiale est un problème, mais prendre des
décisions qui touchent les gens aussi directement et qui sont à la fois peu éthiques,
mais pires encore pousse à des gestes encore moins éthiques (se débarrasser des
« plus faibles », les possibilités de trafiques de femmes, etc.). Je
me dis qu’il y a forcément un moyen plus éthique de faire les choses, mais que
l’on choisit parfois la façon la plus simple afin de ne pas avoir à se casser
la tête.
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