mercredi 26 mars 2014

Tendances mode et matérialisme


En tant que femme, je l’avoue, j’éprouve de la difficulté à résister à la tentation de m’acheter de nouveaux vêtements, de nouveaux souliers, etc. Le fait que les magasins ne cessent de sortir des nouveautés et la pression ressentie d’être à la mode n’aident certainement pas. Je trouve malheureux que la société dans laquelle nous vivons soit si matérialiste. Ce qui est encore plus alarmant, c’est qu’elle ne cesse de l’être davantage chaque année. Je me pose donc la question : jusqu’à quel point faut-il aller avant de se rendre compte que cela matérialise par la même occasion nos façons d’agir avec autrui et dénaturalise nos valeurs traditionnelles.

Je prends l’exemple de la mode, car elle pousse les gens à dépenser pour des produits qu’ils n’ont même pas besoin. Je suis récemment allée dans les boutiques et j’ai trouvé déplorable le fait que la plupart des magasins présentent leur collection d’été, alliant jupes courtes, robes, petits hauts et j’en passe, alors que la température extérieure reste hivernale. Certes, les propriétaires de ces boutiques cherchent à nous faire dépenser à la vue de ces vêtements à caractère estival et donc joyeux. Toutefois, je ne crois pas que cela soit dans l’intérêt du consommateur.

Personnellement, je crois que de basé notre conception de la vie sur le matériel ne peut qu’être négative et nous plonger, tôt ou tard, dans l’inquiétude. De nos jours, la notion de «consommer toujours plus» afin de faire proliférer l’économie prend ses fondements sur une consommation qui m’apparait superflue. Je m’explique en mettant l’accent sur le fait que notre système économique accorde dorénavant de la valeur à certaines choses inutiles, au détriment du bien être des humains. Plus que tout, je pense que c’est notre liberté qui en écope. En effet, nous croyons vivre dans une société où tout le monde est libre de ses choix, mais c’est plutôt ce matérialisme qui nous emprisonne dans une surconsommation. Suivant cela, ces besoins que l’ont se créent seraient illusions.

Aucun commentaire: