jeudi 20 mars 2014

Les femmes attendent plus longtemps à l’urgence


Le Devoir du 17 mars nous apprend que lorsque les femmes se présentent à l’urgence suite à un infractus, elles sont  soignées moins rapidement que les hommes. Évidemment, ceci pourrait avoir des répercussions importants sur leur taux de survie. En effet, les chercheuses ont découvert que contrairement aux hommes qui attendent près de 15 minutes pour recevoir un électrocardiogramme, les femmes attendent en moyenne 21 minutes. L'électrocardiogramme représente l’étape cruciale pour le diagnostic. Donc, plus on attend longtemps pour cette étape, plus les risques de conséquences graves ou même de décès sont élevées. Les chercheuses expliquent ce phénomène par trois facteurs clés. De ce fait, le portrait clinique complexe des femmes, leurs douleurs thoraciques moins importantes ainsi que la gêne qu’ont ces dernières à déclarer leur douleur joueraient un rôle important dans le temps d’attente des femmes à l’urgence.


Personnellement, il m’arrive souvent d’avoir l’impression de ne pas être prise au sérieux lorsque je me présente à l’urgence. Cette étude prouve qu’il est primordial pour le personnel médical de considérer leurs patients. En effet, mêême si les chances que, par exemple une jeune femme souffre d’un infractus sont moins grande que pour les femmes en ménopause, elles sont tout de même existantes.



2 commentaires:

Unknown a dit…

C'est complètement faux et absurde! Le temps d'attente à l'urgence n'a rien à voir avec le fait d'être un homme ou une femme. Plusieurs autres facteurs pourraient expliquer un attente de 15 ou 21 minutes.De plus, cela se limite aux infarctus? Quant est-il pour les autres types de maladie ? Je crois que ton impression de n'être pas prise au sérieuse à l'urgence relève davantage de la paranoïa qu'à des faits réels... Je ne crois pas que les infirmières et le médecins accordent de l'importance au type de sexe car cela serait profondément non professionnel.

Camille Marcotte a dit…

Le billet et le commentaire de M. Gauthier expriment des opinions diamétralement opposés, et je me permettrai d'être au milieu de ces deux opinions.

D'abord, je pense qu'effectivement, il est simpliste de dire que les temps d'attentes généraux sont différents entre hommes et femmes, en se basant sur les temps d'attente pour un type d'intervention. De plus, cette impression de ne pas être pris au sérieux à l'urgence relève probablement du fait que Mme Bédard a probablement parlé à des employés blasés. Ces gens sont aux urgences, et "espèrent", dans une certaine mesure, traiter des cas graves et URGENTS, alors que beaucoup BEAUCOUP trop de gens se présentent aux urgences pour un problème NON urgent.

Cependant, je ne serais pas surprise qu'il y ai une différence dans les temps d'attente. Cela ne serait surement pas la faute des médecins, infirmières et etc, mais plutôt des patients. Je n'aime pas utiliser les stéréotypes comme exemples, mais je n'aurais pas de difficulté à croire qu'un homme qui souffre s'exprime plus qu'une femme qui souffre. Si un médecin doit décider d'un ordre de passage pour des patients, il semble probablement évident de faire passer en premier un homme qui geint qu'une femme qui tente de conserver les apparences et qui dit que "ce n'est pas si pire". Les femmes ont cette tendance à minimiser leurs maux, cela a surement une incidence sur le résultat de l'étude présentée ci-haut.