mardi 18 mars 2014

La religion c'est comme des patates pilées quand on a moins de 2ans

Si nous vivons dans un pays ou la liberté est importante et mise de l’avant, comme se fait-il que les citoyens se voient, dans certains cas, imposer une religion par leurs parents?

Soyons clairs, je n’ai absolument rien contre la religion et je ne dénigre aucune pratique religieuse quelconque. Le point que je veux soulever est simplement en lien avec ladite liberté et l’imposition de quelque chose dès notre naissance jusqu’à la fin de nos jours. Bien que peut change de religion, considérons, pour la simplicité de la chose, que personne ne change de religion au cours de sa vie.

Serait-il plus éthique de laisser un enfant choisir sa propre religion à un certain âge plutôt que de devoir le code de conduite de la religion qui nous a été donné? Et à quel âge devrions-nous leur donner ce droit? Peut-être que la société serait plus proche de l’Église si c’était possible, mais il s’agit d’une simple supposition sans fondement.


En somme, bien que l’Église et l’État sont maintenant deux entités distinctes, il est peu probable qu’il y ait un changement quant à cette situation. Par contre, bien que je ne crois pas que ce soit un problème dans la société, je crois quand même qu’il y a un problème d’éthique, car tous ont le droit de choisir ce qu’ils veulent bien croire.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je crois qu'un parent peut initier son enfant à une religion. Tout dépend cependant de la manière que cela est fait. C'est qu'il ne faut pas oublier que la religion nous a aussi amené du bon. Au Québec, les valeurs judéo-chrétiennes ont eu une influence sur la construction de notre société et nous devons continuer à faire la promotion de plusieurs des valeurs qui étaient auparavant véhiculées par la religion. Voilà la nuance donc. Initié son enfant à une religion en axant le tout sur les valeurs véhiculés, c'est louable et éthique pour moi. Lorsqu'on lui impose de se consacrer à cette religion (église tous les dimanches, lecture de la bible, carême, temps de prière etc.), c'est là, pour moi, que l'on franchit la ligne.