Enceinte et en mort cérébrale
Vous avez
probablement entendu parler de l’histoire de la femme au Texas qui était en
état de mort cérébrale, mais les médecins refusaient de la « débrancher ». La
femme de 33 ans, Marlise Munoz, s’était
effondrée chez elle due à une embolie pulmonaire. Elle était alors enceinte de
14 semaines. Cette histoire a fait beaucoup jaser aux États-Unis pour deux
raisons bien spécifiques. En effet, ce cas touchait des cordes très
sensibles de la société, soit l’euthanasie et l’avortement.
La patiente
refusait d’être maintenue en état de mort cérébrale mais les médecins ont
insistés puisque l’État du Texas oblige la poursuite du maintien en vie, peut
importe l’avancement de la grossesse.
Marlise Munoz
est maintenant en paix. L’établissement a décidé de la débrancher après avoir
confirmé les nombreuses anomalies du fœtus.
La toute
première fois que j’ai entendu cette histoire, je n’y croyais tout simplement
pas. Je ne pouvais pas concevoir que l’établissement hospitalier allait à
l’encontre de ce que la patiente souhaitait ainsi que toute sa famille. De
plus, l’état de santé du bébé risquait d’être critique dû au manque d’oxygène
lors de l’incident. Alors, pourquoi s’acharner autant?
Personnellement,
je crois qu’il est temps d’avancer dans le dossier de l’euthanasie. Je
comprends que ce dossier risque d’être complexe, mais que ferons-nous lorsqu’un
cas comme celui de madame Munoz se présentera au Canada?
Je crois que
cette histoire a permis de soulever plusieurs questions. Qu’serait-il arrivé si
le fœtus n’avait pas souffert d’un manque d’oxygène? Qu’arrivera-t-il lorsqu’il
y aura des cas semblables? Quelles sont les limites de la loi sur la poursuite
du maintien en vie?
À suivre!
Sources :
2 commentaires:
Je suis du même avis que toi Marie-Noëlle. Il est temps que les choses changent concernant l'euthanasie.
Notre société connaît des avancées spectaculaires dans de nombreux domaines, mais je vois aussi que notre société peut être très arriérée concernant d'autres domaines, y compris celui de l'euthanasie.
Je crois que l'hôpital aurait dû respecter les dernières volontés de la patiente et que sa famille aurait dû se battre pour les faire respecter.
Le Canada devrait prendre position devant cet évènement afin d'être préparé si jamais une situation de ce genre se présenterait.
Je suis d'accord avec toi également. D'abord et avant tout, il était question d'un petit bébé qui allait naître sans mère parce que des médecins ne voulaient pas respecter la volonté de la famille et de la mère. Je trouve cela tellement irrespectueux. Dans la vie il faut parfois passer par-dessus quelques principes pour le bien être des autres. Cette enfant n'était pas attendue dans cette famille sans la mère et c'est leur choix. Les médecins n'ont rien à dire dans cette décision. Je suis également d'accord avec Roxanne à l'effet qu'il faudrait que les hôpitaux réfléchissent sur ce cas afin de savoir qu'es-ce qu'il ferait, eux, si une situation comme celle-là se présentait au Canada.
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