lundi 10 mars 2014

Un hasard qui fait bien l'affaire du PQ


C’est confirmé, Pauline Marois sera de passage à l’émission Tout le monde en parle la veille de la journée des élections. Quant à eux, François Legault et Philippe Couillard seront respectivement les invités du 16 et du 30 mars.  Or, si l’ordre de parution des chefs suit la même logique depuis 2004, cette année fait figure d’exception. En effet, la diffusion du gala des prix Jutra prévue le 23 mars retarde d’une semaine la présence de la Première ministre sur le plateau de l’émission.

Par souci d’égalité à l’égard des autres partis, je considère que cette décision de Radio-Canada relève d’une certaine négligence. Je le concède, il s’avère probablement très délicat pour la chaîne paragouvernementale de s’adapter à une campagne électorale enclenchée aussi abruptement. Toutefois, une telle mesure risque de causer préjudice aux deux autres partis politiques, surtout si l’on tient compte du fait que l’émission en question attire des centaines de milliers de téléspectateurs.

Interrogé à cet effet, Guy A. Lepage soutient que Pauline Marois n’aura droit à aucun traitement de faveur lors de son passage à l’émission. Il n’en demeure pas moins que la chef du PQ bénéficiera d’un meilleur écho dans l’espace public à un moment de la campagne jugé crucial. De plus, elle aura la chance de revenir sur certains points où elle se serait embourbée lors du débat télévisé. Au demeurant, le privilège dont Mme Marois fait l’objet mine au bon processus démocratique de la campagne.

http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/03/09/pauline-marois-a-tlmep-la-veille-du-scrutin-ca-pose-probleme-dit-legault_n_4930826.html

1 commentaire:

Unknown a dit…

Le passage prévu de Pauline Marois à Tout le monde en parle la veille de la journée des élections a provoqué tout un tollé. Confronté à des plaintes, Radio-Canada a finalement décidé de déplacer l'entrevue de Mme Marois à un autre moment, qui reste à être déterminé. Je crois que le diffuseur a pris la bonne décision. Il doit rester neutre et ne pas donner l'impression de favoriser un parti politique.