Au mois
de juin de la dernière année, Edward Snowden révélait au grand jour toute la
manigance gouvernementale de la NSA (National Security Agency). Ce secret
d’État dévoilé, l’ancien employé de la NSA fait depuis l’objet de virulentes
critiques aux États-Unis et ailleurs sur la planète. Certains le voient comme
un héros, d’autres comme un traître.
Avant
d’être contraint à l’exil, Snowden vivait une vie des plus confortables à Hawaï
avec sa famille. Condamné pour haute trahison envers les États-Unis, il habite
présentement en Russie en attendant de recevoir l’asile politique d’un pays
quelconque. Sa situation demeure très précaire étant donné la puissance de ses
ennemis sur l’échiquier mondial.
Ainsi,
en rétrospective, il est plutôt ardu de qualifier Edward Snowden de traître ou
de héros. Certes, il a «trahi» le gouvernement des États-Unis. Or, peut-on
vraiment affirmer qu’il a fait de même à l’égard du peuple américain ? De
plus, l’étiqueter du terme «héros» relève d’un romantisme naïf. Attendons
plutôt de connaître le véritable impact de ses actions. Si le gouvernement
américain persiste à faire fi de transparence dans ses activités futures, les
démarches de Snowden auront été accomplies en vain.
Enfin, selon
les notions vues en classe, l’éthique de la responsabilité correspond à coup
sûr au cheminement moral adopté par Snowden. Cette forme de réflexion souligne
l’importance d’autrui dans une prise de décisions et des conséquences qui
résultent de ces dernières. À cet effet, l’appellation «martyr» sied davantage
au divulgateur du scandale de la NSA. À l’instar de Nelson Mandela et de
plusieurs autres, il a fait sacrifice de sa vie au nom d’un idéal.
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