Je
l’avoue, je raffole des téléréalités. La semaine dernière, je me suis mise à
écouter la nouvelle téléréalité « Rich Kids of Beverly Hills ». J’ai
regardé le premier épisode et je suis restée bouche bée. Je ne peux pas croire
qu’une station de télévision ait accepté de diffuser une chose comme ça. En
fait, je le conçois, parce que c’est une émission qui va rapporter beaucoup
d’argent et qui va fonctionner avec le public. Cependant, elle n’a rien
d’originale et elle est plus superficielle que toutes les téléréalités que j’ai
pu regarder.
Par
exemple, les jeunes qui sont illustrés dans l’émission sont dans la
mi-vingtaine et dépensent en moyenne pour une soirée 40 000 $. Ils
sont arrogants, gâtés et font semblant d’être stupides. Je ne suis
habituellement pas le genre de personne qui s’afflige par rapport à l’industrie
de la téléréalité, car j’aime ça et aussi parce qu’il faut avoir un certain
recul par rapport à cela. Mais dans ce cas-ci je ne comprends pas comment nous
pouvons regarder une telle émission tout en trouvant le contenu potentiellement
intéressant.
Le
type de filles représenté à travers les épisodes semble être sans cervelle, qui
fait toujours la fête, qui magasine et qui dépense l’argent de papa et de maman
pour n’importe quoi. Déjà que nous vivions dans une société où l’image de soi
et des autres est omniprésente, s’il faut en plus faire affaire avec les rois
et les reines d’Instagram de Beverly Hills aux petits écrans… je décroche!
Je
dois l’avouer, j’ai éprouvé à quelques reprises l’envie d’être à la place de
ces jeunes filles. Cependant, en y repensant bien, je n’ai rien retiré de
vraiment positif de cette série. Même si cette émission est probablement scénarisée,
je me console en me rappelant qu’au lieu d’avoir quinze sacs Hermès et des
bijoux de chez Henri Bendel à la fin de l’année, j’aurai un baccalauréat pour
lequel j’aurai de quoi être fière!
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