mardi 25 mars 2014

Le changement climatique, pire ennemi de la lutte contre la faim dans le monde.


En ce jeudi 25 mars 2014, la communauté internationale d’Oxfam, qui œuvre à mobiliser le pouvoir citoyen contre la pauvreté, s’est réunit au Japon. 

L’enjeu est énorme. Ils avancent l’adoption d’un nouveau rapport scientifique qui devrait montrer que « le changement climatique ébranlera la sécurité alimentaire plus gravement et plus rapidement que l’on ne pensait »


De tel constat, ça amène à relativiser. De façon générale, le Québec est confortable, stable, généreux. On vit dans la ouate, avouons-le. Ailleurs, ça crie famine. Je ne pense pas être la seule a me sentir toute petite et impuissante devant la situation relevée par Oxfam. Pourtant, chaque geste compte, il faut que ça bouge! 
Est-ce qu’on peut vraiment se permettre de procrastiner face a l’environnement?


Il faut rappeler que : «  La faim n’est pas une fatalité. Si les gouvernements prennent des mesures contre le changement climatique, il sera encore possible d’éradiquer la faim au cours des dix prochaines années et d’assurer que nos enfants et petits-enfants pourront manger à leur faim pendant la seconde moitié de ce siècle. »

De plus, Oxfam estime que les couts en lien avec les besoins des pays pauvres en matière d’adaptation s’élèvent à plus ou moins 100 milliards de dollars par an. Cette somme, bien qu’elle puisse paraitre énorme, ne constitue que 5% des richesses des 100 plus grandes fortunes au monde … C’est qui qu’on doit « shaker? » 

Au quotidien, Oxfam tente d’attirer l’attention des États et des entreprises vers des mesures pour empêcher les changements climatiques d’empirer la situation de la faim dans le monde. Également, l’organisme propose au public de se joindre à la campagne contre la faim à l’adresse suivante : http://www.oxfam.org/justiceclimatique


Si aucune mesure n’est prise, le changement climatique pourrait avoir (entre autre) comme impact d’augmenter le nombre d’enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition à 25 millions en 2050. Mine de rien, il s’agit là du nombre d’enfants de moins de 5 ans que comptent ensemble les États-Unis et le Canada. 


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