mercredi 12 mars 2014

Radio-Canada remanie les dates de diffusion des entrevues des chefs de parti

La semaine dernière, les différents médias du Québec annonçaient que la première ministre, Mme Pauline Marois, serait invitée à la populaire émission Tout le monde en parle le dimanche 6 avril, soit la veille du scrutin. Cette annonce a créé un tollé de protestations de la population et des médias eux-mêmes ce qui a mené au remaniement des diffusions d'entrevue des candidats par Radio-Canada. J'avoue que je ne sais trop quoi penser de cette situation, j'essaierai donc d'évaluer les deux côtés de la médaille.

Les partis ont pu choisir leur date de diffusion d'entrevue par ordre décroissant de popularité au dernier scrutin. Le Parti Québécois, élu aux dernières élections, a donc été le premier à choisir, d'où son choix stratégique de la journée précédant le vote. Je trouve ce processus logique et habituellement, il ne cause aucun problèmes. Normalement, la populaire émission prend soin de laisser une semaine entre la dernière entrevue et le scrutin, mais le gala des Jutras qui se tiendra le 23 mars prochain empêchera la diffusion de Tout le monde en parle; il n'y avait donc que quatre dimanches de libres entre le déclenchement des élections et le scrutin, incluant le dimanche 6 avril. À mon avis, c'est là qu'est né le problème.

Selon moi, la présence de Pauline Marois à l'émission la veille du scrutin aurait tout aussi bien pu l'avantager que lui nuire. D'un autre côté, pour les indécis, l'effet de récence des idées du PQ aurait pu jouer en faveur du parti. Je ne peux dire si Radio-Canada a pris la bonne décision en revenant sur ses cases horaires. Personnellement, je crois que le réseau l'a fait pour calmer le tollé de protestations, mais que c'était une décision prise à contrecoeur. Le réseau a-t'il pris la bonne décision? Tout ce que je peux dire, c'est qu'à mon avis,  il a pris la décision la plus prudente.

Avoir l'avis des lecteurs de ce blogue à ce sujet m'intéresserait beaucoup.

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