jeudi 13 mars 2014

L'image et la politique

Dans la journée du mercredi 12 mars dernier, les réseaux sociaux et les stations de nouvelles ont partagé des photos de Steven Fleurant, candidat caquiste dans Rimouski. Ce jeune homme, âgé de 21 ans, avait des photos « compromettantes» sur sa page Facebook ; ces photos le montraient nu, assis sur un siège de toilette ou encore dans des positions à caractère sexuel. 

Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, affirme que « son parti procède à des vérifications avant de présenter un candidat. Il affirme qu'une enquête de crédit est faite et que le candidat doit se soumettre à une entrevue pour, notamment, répondre à des questions sur son passé » (Radio-Canada, 2014 : en ligne). Par contre, il semblerait que les recherches ne sont pas étendues dans les réseaux sociaux. Le chef du libéral, Philippe Couillard, commente d'ailleurs cette affaire en ajoutant que « ça fait partie de l'évaluation des candidatures bien sûr et évidemment, on vérifie l'empreinte des médias sociaux des aspirants candidats et candidates » (Radio-Canada, 2014 : en ligne). 

Je suis d'avis que les recherches de François Legault aurait du être poussé plus loin avant la nomination de Steven Fleurant. Je crois que lorsqu'on se présente en politique, il faut faire très attention à notre image médiatique, pour ne pas nuire à notre parti. M. Legault a affirmé que cet incident pouvait être qualifié d'erreur de jeunesses. Pourtant, si un tel événement c'était produit au parti libéral, M. Legault l'aurait probablement vivement dénoncé. Et vous, qu'en pensez-vous ? Que feriez-vous si vous étiez à la place du chef de la CAQ ? 


Source : 

Radio-Canada. 2014. « Le candidat caquiste dans Rimouski met son parti dans l'embarras ». 13 mars 2014. En ligne. http://ici.radio-canada.ca/sujet/elections-quebec-2014/2014/03/13/008-page-facebook-candidat-caq-rimouski.shtml. Consulté le 13 mars 2014

1 commentaire:

Unknown a dit…

Je suis complètement d'accord avec l'article. En 2014, je ne comprends pas que les médias sociaux ne soient pas vérifiés, quand on sait l'omniprésence de Facebook ou de Twitter dans la vie des gens. Une entrevue et une enquête de crédit ne sont clairement pas suffisants puisque la candidature d'un député avec des photos embarrassantes sur Facebook a, selon moi, diminué la crédibilité de la CAQ.