Cette semaine, la population québécoise a vu un nouveau leader étudiant se greffer à l'équipe du Parti Québécois. Le premier a été Léo Bureau-Blouin et c'est maintenant au tour de Martine Desjardins de faire le saut en politique. On se rappelle que nos leaders du mouvement étudiant se sont battus jusqu'à la fin pour éviter une hausse des droits de scolarité. Cette hausse a été abolie par le PQ, mais ce même parti a instauré l'indexation, qui est en quelque sorte une augmentation, et ce, même si elle est plus petite que celle proposée par le PLQ.
Gabriel Nadeau-Dubois, autre leader étudiant, a écrit le 27 février dernier dans le journal La Presse : « Qu'est-ce qui fait qu'on peut défendre avec autant d'acharnement, autant de conviction, une position et là, en défendre une autre quelques années plus tard ? » (Mathieu. 2014: en ligne)
Je me pose cette même question. Comment est-ce que du jour au lendemain on peut changer notre position ? Est-ce que leurs valeurs ont changé ? Leurs idées ? Leur vision de l'avenir ? Seulement eux connaissent la réponse, mais je crois qu'il est légitime de se poser la question.
La crise étudiante leur a permis d'être à l'avant-plan et de montrer leurs qualités de leader et le fait qu'ils puissent aujourd'hui, grâce à leurs expériences, aller du côté professionnel est parfait. Par contre, ce qui est dérangeant dans cette situation est que maintenant, ils prônent une autre idée, soit celle de l'indexation. Je doute que nos valeurs puissent changer de cette manière, surtout lorsqu'on défend nos valeurs avec tant de conviction. Peut-être ont-ils entendu raison ou ont-ils besoin d'être sous les feux de la rampe ? Seuls eux détiennent la réponse. De plus, une bonne partie des étudiants du Québec les ont suivis et appuyés et ils sont en droit, à mon avis, d'avoir des explications sur le pourquoi de ce changement de cap.
Je ne suis pas en mesure de me prononcer sur leurs raisons de ce saut en politique ni même d'expliquer le changement brusque de leur opinion puisque je ne connais pas leurs motifs. Cependant, une chose est certaine c'est que je trouve cela déplacé étant donné tout ce qu'ils ont fait pour défendre leur conviction. Défendre le gel des droits de scolarité et maintenant l'indexation est impossible selon moi puisque je doute de la complémentarité des deux idées. Martine Desjardins lors d'un point de presse s'est défendue en disant qu'elle appuyait l'accessibilité aux études. Sérieusement, qui n'appuie pas cela ! Elle a ajouté « [...] l'accessibilité a été préservée à la suite du sommet de l'éducation. Donc je suis très contente, justement de me joindre au Parti québécois » (Journet. 2014: en ligne). C'est très bien de dire qu'avec l'indexation, les étudiants peuvent encore aller à l'Université. Par contre, je me répète, mais lorsqu'on défend l'idée du gel avec autant d'ardeur, il est impossible de maintenant défendre l'indexation. Je ne crois pas que les valeurs changent comme cela.
Pensez-vous que c'est correct de changer d'opinion ? Pensez-vous qu'ils ont saisi une occasion ? Êtes-vous d'accord avec ce choix d'être en politique malgré leur position passée ?
Gabriel Nadeau-Dubois, autre leader étudiant, a écrit le 27 février dernier dans le journal La Presse : « Qu'est-ce qui fait qu'on peut défendre avec autant d'acharnement, autant de conviction, une position et là, en défendre une autre quelques années plus tard ? » (Mathieu. 2014: en ligne)
Je me pose cette même question. Comment est-ce que du jour au lendemain on peut changer notre position ? Est-ce que leurs valeurs ont changé ? Leurs idées ? Leur vision de l'avenir ? Seulement eux connaissent la réponse, mais je crois qu'il est légitime de se poser la question.
La crise étudiante leur a permis d'être à l'avant-plan et de montrer leurs qualités de leader et le fait qu'ils puissent aujourd'hui, grâce à leurs expériences, aller du côté professionnel est parfait. Par contre, ce qui est dérangeant dans cette situation est que maintenant, ils prônent une autre idée, soit celle de l'indexation. Je doute que nos valeurs puissent changer de cette manière, surtout lorsqu'on défend nos valeurs avec tant de conviction. Peut-être ont-ils entendu raison ou ont-ils besoin d'être sous les feux de la rampe ? Seuls eux détiennent la réponse. De plus, une bonne partie des étudiants du Québec les ont suivis et appuyés et ils sont en droit, à mon avis, d'avoir des explications sur le pourquoi de ce changement de cap.
Je ne suis pas en mesure de me prononcer sur leurs raisons de ce saut en politique ni même d'expliquer le changement brusque de leur opinion puisque je ne connais pas leurs motifs. Cependant, une chose est certaine c'est que je trouve cela déplacé étant donné tout ce qu'ils ont fait pour défendre leur conviction. Défendre le gel des droits de scolarité et maintenant l'indexation est impossible selon moi puisque je doute de la complémentarité des deux idées. Martine Desjardins lors d'un point de presse s'est défendue en disant qu'elle appuyait l'accessibilité aux études. Sérieusement, qui n'appuie pas cela ! Elle a ajouté « [...] l'accessibilité a été préservée à la suite du sommet de l'éducation. Donc je suis très contente, justement de me joindre au Parti québécois » (Journet. 2014: en ligne). C'est très bien de dire qu'avec l'indexation, les étudiants peuvent encore aller à l'Université. Par contre, je me répète, mais lorsqu'on défend l'idée du gel avec autant d'ardeur, il est impossible de maintenant défendre l'indexation. Je ne crois pas que les valeurs changent comme cela.
Pensez-vous que c'est correct de changer d'opinion ? Pensez-vous qu'ils ont saisi une occasion ? Êtes-vous d'accord avec ce choix d'être en politique malgré leur position passée ?
Journet. Paul. 2014. «Droits de scolarité: Martine Desjardins ne se dit pas en faveur de l'indexation». La Presse. En ligne. http://www.lapresse.ca/actualites/elections-quebec-2014/201403/07/01-4745488-droits-de-scolarite-martine-desjardins-ne-se-dit-pas-en-faveur-de-lindexation.php. Consulté le 8 mars 2014.
Mathieu. Annie 2014. «Nadeau-Dubois s'explique mal l'engagement péquiste des ex-leaders étudiants». La Presse. En ligne. http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201402/26/01-4742861-nadeau-dubois-sexplique-mal-lengagement-pequiste-des-ex-leaders-etudiants.php. Consulté le 8 mars 2014.
1 commentaire:
Bonjour Marie-Pier,
J'ai comme toi eu un long questionnement lorsque j'ai appris que Martine Desjardins, cette si grande partisane et fière représentante des étudiants, passe de l'autre côté de la clôture. Pour répondre à ta question, je ne crois pas que des valeurs bien profondément ancrées en toi peuvent changer du jour au lendemain. Je crois seulement que Mme Desjardins s'est vu une belle représentante de l'avis de ses étudiants. Pourquoi en est-elle venu à se lancer en politique? À cause de l'opportunité qu'elle avait. Cet opportunisme que je pourrais qualifier de "malsain" est bien présent en politique. Le même opportunisme qui fait que des journalistes, grands défendeurs de l'opinion du public passe du jour au lendemain à la politique. Cet opportunisme qui fait que du jour au lendemain, un politicien défendant les valeurs du Parti Libéral, décide d'aller au sein du Parti Québécois. Rendu ici, j'en suis rendu à me poser une autre question en lien avec cet opportunisme. Maintenant, qui dit vrai dans tout ça? Qui sera réellement là pour défendre les intérêts des citoyens et qui tiendra dur comme fer à ses convictions et valeurs?
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