Cette commission britannique fût mise en place à la suite d’un
scandale d’écoute téléphonique orchestré par News of the Wolrd, un magazine à potins très populaire en
Grande-Bretagne. Celle-ci avait pour but de revoir les pratiques
journalistiques ainsi que l’éthique de la presse britannique.
C’est en 2005 que des reporteurs du magazine ont eu accès à des
centaines de téléphones mobiles appartenant à diverses personnes d’envergure,
que ce soit des célébrités, des membres de la famille royale, des politiciens
ou bien des personnes concernées par des enquêtes judiciaires. Certains
affirment même que les journalistes du populaire magazine auraient eu accès aux
téléphones mobiles de certaines victimes des attaques terroristes de Londres du
7 juillet 2005.
J’ai beaucoup de difficulté à imaginer comment les journalistes ayant accepté
d’agir ainsi ont pu croire qu’ils allaient bien s’en tirer. Premièrement, nous
n’avons même pas besoin de discuter à quel point ce geste est tout le contraire
de l’éthique journalistique, mais deuxièmement, la quantité de téléphones qu’ils
ont mis sur écoute, le nombre de conversations qu’ils ont espionné, la quantité
de personnes qui ont vu leur vie privée violée est immense et surtout très
médiatisé. Il était évident que d’une façon ou de l’autre une de ses personnes allait
se rendre contre du poteau-rose en remarquant certains articles faisant parlant
de sujets dont cette personne n’avait jamais fait mention autre que dans des
conversations privées téléphoniques. En plus d’avoir fait face à des démêlés
très importants avec la justice, ses journalistes n’ont assurément pas été prudents
et ont signé l’arrêt de mort de leur carrière et surtout de leur crédibilité en
acceptant de faire cela.
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