mardi 25 mars 2014

Le chialage, à quoi ça sert?

J'ai eu l'inspiration pour cet article lors d'une pause de mon cours complémentaire à l'Université. Je n'y connais personne, je ne suis pas dans mon pavillons et je n'ai donc rien d'autre à faire que de flâner sur internet. Mes oreilles curieuses n'ont pu s'empêcher d'entendre des bribes des conversations autour de moi. Une seule pensée m'est venue à l'esprit: «Maudit que le monde est chialeux!». Pas que je sois différente, mais c'est impressionnant à quel point on en passe du temps à chialer.

Par chialer, je ne parle pas ici de critique constructive, mais chialer pour chialer. Vous êtes majoritairement québécois, vous comprendrez donc sûrement ce que je veux dire par ce terme. Quand on y pense, à quoi ça sert de chialer? Ça fait du bien, je vous l'accorde, mais à quoi ça sert? Ne devrait-on pas prendre cette énergie pour faire autre chose? Chialer ne fera jamais avancer les choses.  Si on chiale c'est clairement parce que quelque chose nous dérange, pourquoi alors ne pas faire une critique constructive et essayer de faire en sorte que ça change? Cette réflexion m'a rappelé que j'avais eu une conversation sur ce sujet avec une de mes bonnes amies le mois dernier. Elle avait pris conscience de ce phénomène et tentait de cesser de chialer. Depuis ce temps, j'essaie de faire de même. Quand une situation me dérange, même si parfois j'aurais vraiment le gout de chialer, j'y réfléchis plus et je tente de voir comment je pourrais améliorer la situation. Ce n'est pas toujours facile, car on dirait que c'est contre nature, mais j'essaie fort et je vois des résultats. 

Essayez pour voir, vous verrez bien que lorsqu'on travaille dans le bon sens, le changement est possible.

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