J’ai
constaté, durant les quelques derniers jours, que ce qui dominait l’actualité
médiatique était les fameuses élections qui auront lieu le 7 avril prochain.
Comme plusieurs le savent, il risque d’y avoir plusieurs changements en ce qui
a trait notre gouvernement. Il faut être conscient des enjeux réels de ces
élections. La campagne électorale, qui permet aux citoyens de s’identifier à un
parti, met de l’avant les orientations et les propositions de chacun des
candidats. Les opposants se confrontent, mais je réalise que plusieurs d’entre
eux tentent de rabaisser les allégations des autres partis dans le but
d’augmenter les votes pour leur équipe. Ce n’est pas le meilleur choix à faire,
à mon avis. En tant que citoyen, ce que nous cherchons à voir, dans les
campagnes électorales, c’est le parti qui rejoint le plus nos valeurs et ce à
quoi nous aspirons. Il n’est pas utile pour nous de savoir l’avis qu’un des
chefs de parti a un sur un autre chef. Nous voulons des propositions claires, non pas
des débats sur les divers choix de campagnes. Le chef péquiste, par exemple,
s’est empressé de partager son avis sur la campagne du chef Libéral, en disant
qu’il s’agissait d’une campagne qui utilisait la peur et qui manipulait ainsi
les citoyens. Pourquoi partager ces affirmations dans les médias? Ce n’est pas
ce que la société a besoin de savoir pour le moment. Si certains partis
craignent ne pas être élus dû au fait que leur campagne ne correspond pas aux attentes
des citoyens, ils n’ont pas à tenter de manipuler les gens en leur imposant une
idée sur les propositions d’un autre parti. Je trouve ce genre de comportement
outrant.
Par
la suite, j’ai lu un article concernant le Parti Québécois. En dépit des
sondages qui lui sont défavorables, le PQ, mené par Pauline Marois, semble
« maintenir le cap », n’ayant pas l’intention de modifier leur plan
d’action. C’est ce qu’ils mentionnent, dans un article paru le 25 mars dans le
Journal de Québec. Toutefois, je constate qu’ils semblent peut-être inquiets de
l’apport négatif que pourraient avoir certains étudiants ontariens sur le
résultat de la campagne. Mme Marois tente d’ailleurs de se faire rassurer par
le Directeur général des élections en mettant de l’avant la loi concernant la
situation. A-t-elle peur de l’impact que ces votes supplémentaires pourraient
avoir? À mon avis, c’est indiscutable. Tout n'est donc pas si rose et certain pour l'équipe Marois...
Bref,
il est évident que les élections sont une période importante et que nous
devons, par devoir, s’informer des contenus et des propositions politiques dans
le but de faire un choix éclairé. Rien n’est gagné et aucun parti n’est assuré
de triompher. Je crois qu’il faut que chacun des candidats reste intègre à son
choix de campagne, peu importe les revirements qui peuvent survenir durant les
élections. Nous avons besoin de savoir quel parti nous avons envi de voir au pouvoir.
La campagne électorale sert d’orientation et de clarification. Ainsi, tous les
citoyens peuvent voter librement, tout en ayant l’esprit tranquille.
1 commentaire:
Comment ne pas être en accord avec tes propos quand on voit Pauline Marois ne pas être en mesure de répondre à une question simple : ferez-vous un référendum sur la souveraineté dans votre premier mandat si vous êtes élu de façon majoritaire? Et de son côté M. Couillard qui n’a rien de mieux à dire à la plèbe que voter pour le Parti Québécois, c’est voter pour un référendum. Quelle campagne…
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