Le statut pour le condom percé a été décidé. Par contre, ce n'est pas la même chose pour une femme qui, sans le dire, ne prendrait pas la pilule contraceptive afin de tomber enceinte à l'insu de son partenaire. Ce geste n'aurait pas la même portée, car pour l'homme, il n'y a pas de dommages physiques. Dans le cas du condom percé, « ces dommages physiques étaient ceux d'une grossesse non voulue, suivi d'un avortement » (De Grandpré. 2014 : en ligne).
Sincèrement, en quoi est-ce que c'est différent ? Dans les deux cas, il n'y a pas le consentement de l'un des deux partenaires. De plus, il y a dommages dans les deux situations. Le premier est physique pour la femme puisqu'elle va avoir un bébé dans son ventre et, car elle aura un avortement. Je crois qu'il y a aussi un dommage mental. Dans le deuxième cas, l'homme aura des dommages mentaux et financiers à mon avis. Il devra maintenant être père, et ce, même si ce n'était pas souhaité. Le mot dommage est lourd de sens, j'avoue, mais il reste que l'homme aurait une grosse répercussion sur l'acte de sa partenaire. Un bébé ce n'est pas rien! De plus, il faut subvenir aux besoins de ce bébé, même si ce dernier n'était pas désiré. Il faut l'habiller, le loger, lui acheter des couches, ... Tout cela coûte quelque chose et les parents devront payer pour l'enfant.
Je trouve que la loi n'est pas toujours cohérente. Il y a des nuances partout. Cependant, dans ce cas précis de condom et de pilule, je trouve que c'est du pareil au même. C'est agir sans le consentement de son ou sa partenaire. À mon avis, dans les deux cas, c'est un acte criminel. L'exemple qui a fait changer la loi est que l'homme voulait garder sa partenaire avec lui et il pensait que l'enfant était la solution à la continuité de leur union. Je suis d'avis que ce genre de réflexion peut être fait par les deux sexes et que cela doit être condamné pour les deux, hommes ou femmes.
Qu'en pensez-vous ? D'après vous, est-ce que les deux gestes ont la même portée et doivent tous deux être condamnés ?
De Grandpré. Hugo. 2014. «Trouer un condom est une agression sexuelle, tranche la Cour suprême». La Presse. http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201403/07/01-4745494-trouer-un-condom-est-une-agression-sexuelle-tranche-la-cour-supreme.php. Consulté le 8 mars 2014.
2 commentaires:
Je pense aussi que tant dans le cas du condom que de la pilule, c'est un acte criminel. Si une femme, volontairement, ne dit pas à son conjoint qu'elle ne prend pas la pilule et qu'elle tombe enceinte, le geste est tout aussi condamnable. La femme peut décider de garder l'enfant sans que le conjoint ait un mot à dire. Il peut refuser la paternité, mais il ne peut pas demander l'avortement de sa conjointe. On parle souvent des droits des femmes qui sont bafoués. Dans ce cas-ci, je dirais que ce sont les hommes qui sont les plus pénalisés. Avoir un enfant, c'est bien une décision qui se prend à deux non?
Selon moi, c'est un début et un premier pas que souhaite lancer le gouvernement avec le condom. Certes les deux sont réprimables, mais je me dois de vous rappeler que la pilule contraceptive n'est pas favorisée par toutes les femmes et que certains spécialistes la dénoncent d'ailleurs pour ces effets nocifs sur le corps de la femme. C'est là un tout autre débat, mais le fait est qu'en ce qui concerne les moyens de contraception féminins, il en existe plusieurs et faire la réglementation pour ceux-ci s'avère être beaucoup plus complexe que le condom puisque plusieurs bémols peuvent être énoncés pour chacun.
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