« Don’t **** with my city » -
Sergent Hank Voight
Chicago PD est une série policière américaine du célèbre créateur Dick Wolf (La loi
et l’ordre, Miami Vice, etc.) qui relate les aventures de l’escouade 21 du département
de police de Chicago et plus particulièrement de l’unité d’Intelligence. Cette
unité a à ses commandes le sergent Hank Voight. Un policier qui n’a pas froid
aux yeux. Cette série est faite en parallèle de la série Chicago Fire
dans laquelle nous pouvons suivre une unité de pompiers.
C’est dans cette dernière que nous faisons
connaissance avec Hank Voight pour la toute première fois. Dans cette série,
l’homme couvre son fils qui est accusé par un des pompiers d’avoir causé la
paralysie d’un adolescent lors d’un accident de voiture. Dès lors, le policier
laisse bien entendre qu’il n’est pas du genre à jouer franc-jeu et qu’il fera
tout son possible pour que son fils ne finisse pas en prison. Il devient l’un
des personnages les plus craints de la série.
Cependant, c’est lorsque je me suis mise à
écouter Chicago PD que j’ai pu apercevoir un autre côté de ce
« dirty cop ». En effet, Voight utilise sa dominance et son insigne
pour se faire respecter, mais aussi pour échanger des pots de vin avec les
différents gangs à Chicago. Cela lui permet d’obtenir beaucoup d’informations
très importantes lors de ses enquêtes ainsi qu’une paix entre les gangs. Il
n’hésite pas à frapper, à menacer et à acheter les gens pour arriver à résoudre
les différents crimes qui sont attribués à son unité et cela sans aucune gêne
auprès de ses coéquipiers. On remarque rapidement que certains ont l’air en
accord avec sa façon de faire, tandis que d’autre doivent simplement l’accepter
par crainte de représailles.
Malgré tout, je me suis retrouvée à me demander si
j’étais en accord avec la façon de faire du sergent. Il est bien entendu que
tout cela n’est qu’une série romancée et exagérée, mais il n’en reste pas moins
que cela arrive aussi dans la vraie vie. Dans Chicago PD, on remarque bien que
le sergent agi surtout dans l’intention d’aider les victimes des différents
crimes à retrouver justice et non simplement dans une perspective personnelle.
Jusqu’à quel point un employé des forces de l’ordre peut-il se permettre de
contourner les règles pour aider les victimes? Je suis réellement déchirée
entre les deux côtés, car il est évident qu’il faut des règles de conduite pour
ne pas perdre le contrôle surtout lorsqu’il est question des agents faisant
respecter la loi et l’ordre dans une communauté, mais parfois, la lourdeur du
système judiciaire nous fait douter de l’efficacité du système.
Catherine Théberge
Catherine Théberge
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