jeudi 6 mars 2014

Campagne sur les réseaux sociaux


Depuis que la campagne électorale a été lancée, des politiciens de différents partis émettent des commentaires désobligeants entre eux. Le ministre des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, Jean-François Lisée a tweeter une photo de l’autobus du Parti libéral, photo sur laquelle on voit un mécanicien en train d’effectuer des réparations, il a ajouté ces commentaires : «On n’est vraiment pas prêts!». Il n’est certes pas le seul. Des partis se mettent également à modifier les slogans des autres partis ou à sortir d’anciennes histoire qui pourraient leurs nuire.

 Je me pose la question est-ce vraiment nécessaire pour eux d’agir ainsi? Personnellement, je ne crois pas que de jouer à ce jeu soit une très bonne idée, je trouve cela plutôt ridicule et enfantin. Pour gagner les élections, a-t-on vraiment besoin de rabaisser un autre parti ? N’est-il pas plus important pour les partis politiques de se soucier de la population en leur disant sur quels enjeux importants, ils comptent miser pour leur campagne et les projets qu’ils souhaitent réalisés en tant que gouvernement.
 
Source: Taïeb, Moalla. 2014.  « Ça joue dur sur Twitter ». Le Journal de Québec. En ligne. http://www.journaldequebec.com/2014/03/05/ca-joue-dur-sur-twitter Consulté le 6 mars 2014.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Bonjour Étienne.
Très intéressant comme questionnement. Je me suis personnellement demandé la même chose lors des élections provinciales de 2012. Voici donc en quoi j'en suis venue comme conclusion.

Premièrement, je crois que lorsque des arguments futiles comme ceux dont tu parles sont abordés dans les médias, l'attention est rivée sur ces propos et non sur les vraies choses. Pendant que l'équipe du PQ ou du PLQ est visée par ces propos, selon l'ampleur de ceux-ci, elle devra prendre son temps pour y réagir. Lorsque l'auteur de ces propos lance ceux-ci, il reçoit de l'attention facilement. Alors que l'attention médiatique est dirigée vers ces propos vides de sens, il est beaucoup plus facile de divulguer ou d'annoncer d'autres propos qui pourraient passer moins bien.

Je crois aussi en l'hypothèse que ces propos inutiles intéressent fortement la population. Je serais bien curieuse de connaitre le pourcentage de contribuables qui, le jour du vote, vont cocher la case de leur heureux élu en étant en bonne connaissance du parti à qui il donne son appui. Pour le même principe que des émissions du genre Occupation Double sont aussi populaires et pour le même principe que le Journal de Québec/Montréal soit aussi aimé, les gens s'intéressent d'avantage à des propos du genre: "votre premier ministre à fumé un joint à l'âge de 13 ans" que "bien que votre première ministre aie gelé les frais de scolarité, elle réduit vos crédits d'impôt en lien avec ces frais de scolarité. Oui, l’État récolte quand même plus d’argent sur le dos des étudiants, mais par la porte d’en arrière". Les gens n'aiment pas la profondeur ou du moins, la profondeur utile.

Est-ce que cela cessera un jour? J’en doute fort bien. D’ici là, essayons de ne pas adhérer à cette vague et restons des contribuables intéressés aux vraies choses.