mercredi 19 mars 2014

Besoin d’amour!





Depuis le scandale des commandites, en 2005, le PLC en est à son troisième chef démissionnaire. Défait par Harper, Paul Martin avait démissionné de la tête du parti en 2006. C’est Stéphane Dion qui l’avait remplacé. Battu en 2008, il démissionne à son tour.
Est-ce que le poste de chef du Parti libéral est devenu le «Professeur de défense contre les forces du mal» politique? Maudit?
Michael Ignatieff n’a pas échappé à la malédiction en 2011.
Au moment où Justin Trudeau est arrivé à la tête du PLC, ce dernier était toujours aussi rouge. Rouge, certes, mais plutôt comme un homard trop cuit. Bon à jeter.
À recommencer?
Quand on crache sur Justin Trudeau parce qu’il surfe sur la vague de son père, l'impression me vient qu'on n'aime vraiment pas les gens qui réussissent... Sauf que cette vague-là, elle est allée s’écraser sur la berge il y a belle lurette. Elle l’a peut-être aidé à se lever sur sa planche, mais il surfe aujourd’hui par ses propres moyens.
Quelle est donc cette différence dont le PLC a besoin? De l’amour! Il a besoin d’amour. Depuis dix ans, le PLC est en manque d’amour. Justin Trudeau est aimé. Tellement que les sondages le placent premier ministre si les élections étaient demain.
Entre deux têtes avec les mêmes idées, je donne sa chance à la belle gueule avec les beaux mots. Et pour la première fois, de ma courte vie électorale, je me demande vraiment si je ne vais pas voter pour les libéraux aux prochaines élections fédérales (au provincial, c'est pour un autre post). Vous direz que j'ai la mémoire courte... peut-être, mais depuis le scandal des commandites, il s'est passé des affaires qui font en sorte que je ne suis pas fier d'être canadien. (Je n'ai jamais été vraiment fier, mais je n'ai pas le choix...). 
Si Justin Trudeau tombe en bas de son surf, au pire, c’est comme avec le professeur de défense contre les forces du mal : il y en aura toujours un autre…
Pour votre plaisir!

Aucun commentaire: